Foudre d'Eloquence
MAÎTRISER L’ART DU LANGAGE NON VERBAL LORS DE VOS PRISES DE PAROLE
Notre communication englobe bien plus que les mots que nous prononçons. Le langage non verbal joue un rôle crucial lorsque nous nous exprimons. Il détermine la façon dont nous transmettons nos idées, nos émotions et notre état d’être. La maîtrise du langage […]
Notre communication englobe bien plus que les mots que nous prononçons. Le langage non verbal joue un rôle crucial lorsque nous nous exprimons. Il détermine la façon dont nous transmettons nos idées, nos émotions et notre état d’être. La maîtrise du langage non verbal est alors fondamentale pour l’orateur. Cela lui permet à la fois d’asseoir sa crédibilité, de donner envie à ses auditeurs de le suivre et ainsi d’imprimer avec plus de force son message dans leur esprit.
Dans cet article je vous invite à explorer les spécificités du langage non verbal. Quel est son rôle dans la communication et comment l’utiliser lors de vos prises de parole pour avoir plus d’impact.
Au Sommaire
ToggleComprendre ce qu’est le langage non verbal
Le langage non verbal comprend tous les éléments de communication qui ne sont pas exprimés avec des mots. Cette communication va alors traduire notre état émotionnel, notre état d’esprit ainsi que nos intentions. Ceux-ci vont s’exprimer à travers notre corps ainsi que notre voix.
Il s’avère, que l’on en soit conscient ou non, que notre corps parle, indépendamment des mots que nous prononçons. Ainsi, lorsque nous parlons, les signaux émis par notre langage corporel et vocal peuvent soit renforcer notre discours ou alors l’affaiblir selon notre capacité à le maîtriser. Le cerveau de vos interlocuteurs traite instantanément et de façon inconsciente ces signaux. C’est ce qui les influencera à décider s’ils vous trouvent sympathique ou non. Cela pourra également déterminer s’ils ont envie de vous écouter et d’accorder du crédit à ce que vous dites.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article : “Les tics de langage et gestes parasites”
Ce que traduit notre langage non verbal
Notre langage corporel est une fenêtre directe sur nos émotions et notre état d’esprit. Il dévoile au monde l’état de notre intériorité, que ce soit dans nos gestes, notre posture, nos mouvements, nos expressions faciales et notre voix. Ainsi, si ceux-ci ne sont pas en accord avec le message que l’on souhaite transmettre, ce dernier risque d’être entravé par des signaux contradictoires.
La prise de conscience
La première chose pour apprendre à maîtriser son langage corporel est d’apprendre à développer la conscience de soi. Il s’agit de reconnaître ses ressentis et d’observer leurs manifestations à travers notre corps et notre voix.
Certains professionnels prônent l’utilisation de la caméra pour découvrir les spécificités de son langage corporel. Cela peut s’avérer bénéfique pour favoriser la prise de conscience. Cependant, selon mon expérience, dans de nombreux cas cela n’est pas toujours fructueux. Surtout si vous êtes débutant, vous risquez de porter votre attention sur des détails sans importance selon le regard que vous portez sur vous-même. Cela risquerait alors de vous inhiber plus qu’autre chose.
Le meilleur moyen selon moi est d’apprendre à développer son regard intérieur. Il s’agit d’apprendre à reconnaître vos émotions d’une part et de ressentir et conscientiser comment elles se manifestent dans votre corps et votre voix. Si vous êtes stressé, mal à l’aise, comment se comporte votre voix ? Est-ce que le volume diminue ? Le débit s’accélère-t-il ? Et qu’en est-il de votre articulation ? De même, quel est l’état de votre posture, votre gestuelle, etc… ?
Il peut aussi être intéressant de se soumettre à un regard extérieur expérimenté qui saura vous amener à développer cette conscience de soi en vous aidant à ouvrir votre regard intérieur.
La gestion des émotions
Vos émotions repérées, il convient d’apprendre à apaiser celles dont la manifestation risquerait de desservir votre discours. Il n’est pas question de chercher à contrôler vos émotions en les inhibant. Cela ne ferait que créer davantage de tension. La pratique de respirations profondes et la détente corporelle vous aideront à vous apaiser.
Pour aller plus loin sur la gestion des émotions, vous pouvez lire l’article : “Trac, glossophobie : comment dépasser vos peurs”
Optimiser son langage non verbal
Une fois les signaux parasites émis par votre corps repérés, il vous incombe de déterminer quels signaux vous souhaitez émettre à travers votre langage corporel pour appuyer votre discours. Selon que vous souhaitez convaincre, motiver, émouvoir, rassurer, etc…, votre communication orale devra traduire vos intentions au-delà de vos mots.
À travers la voix
L’intonation de votre voix définit la courbe mélodique de votre façon de parler. Cette intonation est déterminée par le débit, le volume, l’articulation et la tonalité (c.à.d la fréquence de la voix). Chacune de ces composantes varie selon vos états d’humeur et vos intentions.
Ainsi, pour optimiser votre communication vocale, veillez à respirer profondément pour permettre le bon placement de votre voix afin d’en favoriser la résonance. Et modulez votre voix selon les intentions et émotions que vous souhaitez transmettre pour imprimer votre message dans l’esprit de vos auditeurs. Apprendre à moduler votre voix selon vos états d’être choisis vous permettra d’éviter d’avoir une voix monotone et ennuyeuse.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article : “Comment travailler sa voix pour avoir plus d’impact”
Et le corps
Au même titre que la voix, notre corps traduit nos états d’humeur et intentions. Lorsque nous communiquons, son rôle est de soutenir et renforcer notre message. J’ai pour habitude de dire aux personnes que j’accompagne que lorsqu’ils sont en situation de prise de parole, tout ce qu’ils sont, de la tête aux pieds, se doit d’être impliqué dans la transmission de leur message. Ainsi, lorsque votre engagement dans ce que vous dites est total, la question de savoir “qu’est-ce que je fais de mes mains, mes bras ou autres” ne se pose plus.
La posture
Une posture droite, ouverte et détendue dégage une impression de confiance. Allongez votre colonne vertébrale avec les épaules légèrement en arrière pour ouvrir votre cage thoracique. Cela vous aidera à asseoir une certaine assurance.
Pour vous entraîner vous pouvez adopter sur de courts laps de temps la “posture de pouvoir”. Cela consiste à se tenir droit, le buste ouvert, le corps qui s’allonge avec les jambes écartés et les mains sur les hanches. Il s’agit d’une pose de super héros un peu comme Wonder Woman. Des études ont montré qu’endosser des postures de puissance pendant quelques minutes permettrait de diminuer le taux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux de testostérone, l’hormone de la puissance et de la confiance. Cela aurait donc des effets bénéfiques sur l’état psychique et le comportement en augmentant le sentiment d’assurance. Cf. l’article paru dans “Psychological science” en 2010.
Le regard
Afin d’établir la connexion avec vos interlocuteurs, engagez des contacts visuels francs et assumés. Le but est de regarder vos interlocuteurs pour de vrai, dans les yeux, sans pour autant être intrusif. Assurez-vous de l’équilibre de la distribution de votre regard envers vos différents interlocuteurs. Veillez à ce qu’il soit naturel, non forcé ou mécanique, mais teinté de votre intention de créer le lien avec vos auditeurs.
Les expressions du visage
Nos expressions faciales sont de véritables indicateurs de nos émotions. De plus celles-ci ont un effet direct sur nos interlocuteurs. Les recherches menées par Argyle et Dean en 1965 rapportaient que les expressions faciales positives, telles que le sourire, suscitaient des réponses positives de nos interlocuteurs et vice versa.
Ainsi, pensez à avoir un visage expressif en accord avec ce que vous dites. Si votre message s’y prête, optez pour offrir votre sourire à condition qu’il soit naturel. En plus d’attiser la sympathie de vos auditeurs, cela vous aidera également à vous détendre et à décrisper votre visage.
Les gestes et mouvements
La gestuelle a pour vocation d’être un amplificateur naturel de notre parole. Utilisez-la pour appuyer vos propos, traduire vos émotions et ainsi garder votre auditoire engagé. Des gestes naturels, en cohérence avec ce que vous dites et appropriés donneront vie et dynamisme à votre discours. Ils devront être amples, précis, vivants et viser uniquement à étayer vos propos.
N’hésitez pas à utiliser l’espace de façon stratégique pour maintenir l’attention de votre auditoire. Faites-le uniquement si vous êtes à l’aise. Votre niveau de confort aura inévitablement une incidence sur la qualité de vos mouvements. Plus vous pratiquerez et plus vous vous sentirez à l’aise avec votre message. Ainsi vous serez davantage en mesure de maîtriser vos mouvements de manière efficace.
Vos déplacements doivent avoir un but et être justifiés. Tout comme vos gestes ils doivent être intentionnels et non aléatoires ou excessifs. Assurez-vous également de la pertinence de vos déplacements. Sont-ils en cohérence avec votre communication, viennent-ils renforcer vos propos ? De même, faites attention à la vitesse de vos déplacements. Des mouvements trop rapides pourraient induire de la nervosité. Adaptez le rythme de vos déplacements à votre débit de parole.
L’alignement entre vos mouvements, votre voix et vos mots feront émerger une communication cohérente.
Pour conclure, soyez authentique
Le langage non verbal est une forme d’expression omniprésente dans nos interactions quotidiennes. En maîtrisant cet art subtil, nous pouvons améliorer notre communication, établir des connexions plus profondes et projeter la confiance et l’authenticité.
Qu’il s’agisse d’une simple conversation ou d’une présentation devant un grand public, le langage non verbal a le pouvoir de renforcer notre message et d’impacter positivement nos interactions. En comprenant et en utilisant consciemment le langage non verbal, nous pouvons devenir des communicateurs plus efficaces et influents. À condition bien sûr de rester soi-même. L’authenticité ayant cette particularité d’être captivante et d’attirer l’attention du public.
COMMENT FAIRE UNE VISOCONFERENCE ATTRACTIVE ET CAPTIVANTE
La question de savoir comment faire une visioconférence qui capte l’attention m’est posée très fréquemment depuis l’avènement du Covid. En effet, la pandémie a grandement démocratisé les réunions et rendez-vous en distanciel. Depuis lors, on continue dans une large mesure de profiter […]
La question de savoir comment faire une visioconférence qui capte l’attention m’est posée très fréquemment depuis l’avènement du Covid. En effet, la pandémie a grandement démocratisé les réunions et rendez-vous en distanciel. Depuis lors, on continue dans une large mesure de profiter des avantages des échanges à distance. Que ce soit pour des rendez-vous commerciaux, des réunions de travail, des présentations, des entretiens, etc… Mais malheureusement, ceci se fait trop souvent au détriment de la qualité de la communication.
Nombreux sont ceux qui se découragent, car ils peinent à capter l’attention de leurs interlocuteurs lors de leurs prestations orales à distance. D’autres me parlent de la désagréable sensation de parler dans le vide.
Vous menez régulièrement des réunions ou rendez-vous à distance où vous avez le sentiment de ne pas être écouté ? Vous voulez savoir comment faire une visioconférence où on va avoir envie de vous suivre jusqu’au bout ? Vous souhaitez parvenir à mobiliser vos équipes, prospects et autres interlocuteurs, ou encore, avoir plus d’aisance face à votre écran ?
Dans cet article nous allons voir ensemble comment capter et maintenir l’attention de vos auditeurs pour qu’ils vous écoutent et retiennent l’essentiel de vos présentations.
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ToggleCe qu’il faut savoir avant de faire une visioconférence
Comme pour toutes prestations orales, il très important de savoir comment se préparer avant une présentation à distance. En plus de votre contenu, il est important de prendre en compte la préparation des aspects techniques.
Les aspects techniques
Si vous n’êtes pas familier avec la plateforme que vous allez utiliser pour votre échange, il est primordial de prendre le temps d’en faire le tour avant le moment venu. Assurez-vous d’être parfaitement à l’aise avec les différentes options dont vous aurez besoin. Il peut s’agir de la projection de documents, le partage d’écran, la création de sous-groupes, etc… Les soucis techniques peuvent s’avérer stressants pour vous et ennuyeux pour vos auditeurs. La dernière chose dont vous avez besoin est qu’ils trouvent le temps long et qu’en plus vous vous créiez des sueurs froides. Vous pouvez parcourir les nombreux tutos et guides conçus à cet effet selon la plateforme utilisée. Exemple : https://cours-informatique-gratuit.fr/tutoriels/visioconferences-zoom-jitsi/
Réglez la luminosité de façon à ne pas être trop dans l’ombre ou trop lumineux. Vous éviterez alors d’avoir une source de lumière derrière vous afin de ne pas vous retrouver dans la pénombre. Si au contraire vous manquez de luminosité, ajoutez un éclairage face à vous afin d’être suffisamment visible.
Veillez également à ce que la caméra soit dans le bon angle afin que vos yeux et visage s’expriment dans les meilleurs conditions. La caméra devra être placée tout juste quelques centimètres au-dessus de vos yeux pour donner le meilleur effet.
Pensez également à vérifier le son. Vous devrez être sûr que vous serez bien entendu et que votre micro donne un son de bonne qualité.
Assurez-vous que votre environnement de visioconférence est propre, organisé et exempt de distractions. Un espace bien aménagé contribue à maintenir l’attention de votre auditoire sur vous et votre message.
Le contenu
Au même titre que n’importe quelle présentation orale, votre contenu se doit d’être structuré de façon claire et cohérente. Pour maximiser vos chances d’être à l’aise, prenez le temps nécessaire pour la préparation. Que ce soit pour organiser vos idées, la recherche et l’élaboration d’illustrations telles que des histoires, anecdotes, exemples, visuels… Assurez-vous également d’avoir un fil conducteur. Prenez le temps de construire votre présentation afin de parvenir à transmettre l’essentiel sans surcharger vos auditeurs d’informations.
Pour aller plus loin cf. l’article “Comment rédiger un discours”
Afin de vous familiariser avec votre contenu, ne négligez pas les temps de répétitions. D’autant plus si vous ne vous sentez pas à l’aise et confiant. Il n’est pas question d’apprendre par cœur, mais d’intégrer et de vous approprier votre présentation. D’ailleurs n’hésitez pas à vous préparer quelques notes que vous pourrez garder à côté de vous. Il s’agira d’y mettre les mots clés ainsi que les informations importantes à ne pas oublier. Le but n’est surtout pas d’avoir un papier que vous lirez devant votre écran, mais plutôt un pense-bête sur lequel vous pourrez jeter un coup d’œil de temps à autres.
Le savoir être en visioconférence
Le langage corporel a un impact primordial en distanciel. Le piège est de se laisser aller parce que l’on est chez soi ou seul dans son bureau. Ou alors on peut penser que notre façon d’être a moins d’importance parce que l’on est derrière un écran. Rien n’est moins vrai. Si vous êtes désengagé dans votre communication en étant avachi ou au contraire trop rigide et figé, vous n’aurez pas l’air crédible.
Le regard
Beaucoup de gens ont tendance soit à regarder les images de leurs interlocuteurs sur leur écran ou alors ils se regardent eux-même pour voir de quoi ils ont l’air. Vos auditeurs doivent avoir l’impression que vous vous adressez à eux spécifiquement pour maintenir leur attention. Cela ne pourra se faire qu’en regardant l’objectif de la caméra et non votre écran. Ainsi, vos interlocuteurs auront le sentiment que vous les regardez dans les yeux. Il n’est pas aisé au début de regarder directement la caméra tout en parlant. Mais avec un petit peu d’entraînement vous y parviendrez sans aucun doute.
Le langage du corps
Qu’il s’agisse de votre visage, de votre posture ou de votre gestuelle tout cela doit rester vivant derrière votre écran.
Votre posture se devra d’être droite tout en restant souple. Avec la poitrine ouverte et le visage face à votre écran. N’oubliez pas de sourire légèrement pour avoir l’air plus à l’aise et avenant.
Ayez un visage expressif et adoptez une gestuelle qui viendra accompagner votre discours. Ce n’est pas parce que vous êtes derrière un écran que vous devez rester statique. Attention cependant à ne pas vous dandiner ou vous balancer sur votre chaise. Faites attention à ce que votre gestuelle ne soit ni nerveuse ni saccadée.
Évitez également de vous cacher derrière de multiples slides. Afin que votre présentation soit la plus attractive possible, il est préférable que vous montriez votre visage.
Votre voix
Adoptez un phrasé rythmé, dynamique avec une voix claire et posée qui résonne. Les exercices d’articulation et de respiration pourront vous aider à placer votre voix. Cela accentuera votre aisance en limitant votre stress.
Ayez autant que possible une intonation conversationnelle. Parlez à l’objectif de votre caméra comme à une vraie personne.
Pour aller plus loin cf. l’article “Comment travailler sa voix pour avoir plus d’impact”
Votre corps, votre visage et votre voix se doivent d’appuyer vos propos en leur donnant plus de dimension. C’est avec l’énergie et l’engagement que vous mettrez dans votre corps et votre voix que vous embarquerez vos auditeurs.
Le savoir faire en visioconférence
L’une des grandes difficultés lorsque l’on s’exprime à distance est qu’il est encore plus facile pour nos interlocuteurs d’être distraits qu’en présentiel. Que ce soit les emails, Facebook, les enfants, le chien, les collègues…
Pour captiver au mieux leur attention et éviter de les perdre à la moindre occasion, il est extrêmement important de les impliquer dans votre présentation. Déjà, n’hésitez pas à leur demander d’allumer leur caméra pour ceux qui ne l’ont pas fait. Ils seront moins enclins à faire autre chose.
Aussi, pour les impliquer au mieux, faites les participer autant que possible. Posez leur des questions et permettez leur d’en poser. S’ils restent silencieux n’hésitez pas à interagir avec eux de façon nominative, sans les brusquer bien sûr.
Si votre présentation le permet, pensez à ajouter des quizz ou encore des sondages, cela les obligera à se mobiliser pour réfléchir sur le sujet de votre présentation.
En distanciel, l’implication de vos auditeurs est primordiale pour maintenir leur attention. Prenez alors le temps de réfléchir à des moyens d’interaction à la fois ludiques et pertinents.
Le temps de parole
La capacité d’attention du cerveau est limitée. Alors si vous discourez pendant 2 heures non-stop vous pouvez être assuré de perdre la majorité de votre audience. Faites des pauses régulièrement, ou changez de format en ponctuant votre présentation avec des illustrations, des moments d’échange et autres interactions.
Conclusion
Une visioconférence attractive et captivante repose sur une combinaison de préparation minutieuse, de confiance en soi et de techniques de communication efficaces. En suivant ces conseils, vous pouvez surmonter votre malaise face à la caméra. Ainsi vous animerez des visioconférences qui attirent l’attention et laissent une impression durable sur votre auditoire. N’oubliez pas que la pratique est la clé du succès. Alors continuez à travailler sur vos compétences et à vous améliorer pour devenir un communicateur virtuel accompli.
3 LIVRES POUR DEVELOPPER SON MINDSET ET MIEUX COMMUNIQUER
Développer son mindset pour mieux communiquer, c’est à la fois une question de prise de conscience, de techniques, mais aussi d’application. Il n’est pas toujours aisé de savoir par quel bout commencer lorsque l’on veut améliorer sa communication. Que ce soit pour […]
Développer son mindset pour mieux communiquer, c’est à la fois une question de prise de conscience, de techniques, mais aussi d’application.
Il n’est pas toujours aisé de savoir par quel bout commencer lorsque l’on veut améliorer sa communication. Que ce soit pour parler en public, si l’on souhaite être plus à l’aise, plus pertinent et confiant. Ou encore dans la relation à l’autre, pour établir des relations de confiance permettant des échanges équilibrés et plus sains. Développer son mindset est alors un point de départ inévitable pour améliorer son état d’être. En effet, notre état d’esprit a tout à voir avec notre façon de vivre les choses, nos interprétations et les choix que nous faisons.
Développer son mindset consiste à cultiver et façonner son état d’esprit, c’est-à-dire sa manière de penser, de percevoir le monde et d’aborder les défis et les opportunités. Votre mindset est la façon dont vous interprétez les événements, gérez vos émotions et prenez des décisions. Il joue un rôle essentiel dans la façon dont vous abordez la vie, surmontez les obstacles et poursuivez vos objectifs.
Pour aborder ce sujet, je vous propose, dans cet article, de vous parler de 3 livres qui m’ont particulièrement marquée et qui sont d’une grande richesse en termes de contenu et d’informations. Cet article participe à l’évènement interblogueurs “3 livres qui ont changé ma vie” du blog “des-livres-pour-changer-de-vie.com”. Ce blog s’avère être une mine d’informations sur des sujets tels que le développement personnel, l’entreprenariat, le bien-être ou encore le business, etc…
Même si je vous recommande vivement de lire les livres dont je vais vous parler, vous pourrez en retrouver des résumés sur ce blog aux liens suivants :
– Le pouvoir du moment présent, de Eckart Tolle : https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/le-pouvoir-du-moment-present/
– Devenez un grand orateur TED, de Carmine Gallo : https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/devenez-un-grand-orateur-ted/
– Cessez d’être gentil, soyez vrai, de Thomas d’Ansembourg : https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/cessez-detre-gentil-soyez-vrai/
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ToggleDévelopper son mindset par la présence et la conscience
L’une des grandes difficultés que rencontrent certaines des personnes avec qui je travaille est de sortir de leur tête pour mettre de côté le mental. Cela les empêche d’être pleinement présentes et investies dans leur communication lorsqu’elles parlent en public. De plus, cela les soumet davantage à l’emprise du stress qu’elles peinent tant à gérer. Peut-être vous reconnaissez-vous dans ce cas de figure ?
C’est pourquoi le livre d’Eckart Tolle “Le pouvoir du moment présent” me semble tout à fait indiqué pour apprendre à développer son mindset. Ceci en améliorant d’une part son état d’être et de fait sa communication. C’est peut-être le livre de développement personnel qui m’a le plus marquée. Son propos est à la fois simple et tellement important. Ce livre est devenu un best-seller, notamment grâce à Oprah Winfrey qui l’avait mis en avant dans son talk show tant elle en considérait les enseignements essentiels.
La désidentification au mental
Le propos d’Eckart Tolle est qu’apprendre à être pleinement présent dans l’instant, permet de se libérer des charges émotionnelles et du discours incessant du mental.
Pour ce faire, il importe de prêter attention à ses schémas de pensée et ses émotions. Il s’agit de simplement les observer, sans y porter de jugement ni s’y attacher. Être le témoin de ses schémas mentaux et de ses émotions permet de se libérer de leur emprise. Prendre conscience de ses pensées et de soi-même leur fait perdre de leur pouvoir sur notre état d’être. Ainsi, l’apaisement mental et émotionnel mène peu à peu à ressentir pleinement son état de présence.
Lors des prises de parole
Les propos d’Eckart Tolle prennent tout leur sens pour l’orateur qui se trouve sujet à de fortes émotions avant sa prestation. Il invite à faire la distinction entre la peur ressentie face à un danger réel et la peur psychologique.
Pour aller plus loin cf. l’article « Trac, Glossophobie: comment dépasser vos peurs«
La peur psychologique est celle créée par le mental. Elle peut se présenter sous la forme de malaises, d’inquiétudes, d’anxiété, de nervosité, de phobies, etc… Elle concerne toujours l’éventualité de quelque chose qui pourrait survenir et non ce qui est réellement en train de se produire. Ainsi, se reconnecter à l’instant présent avant une prise de parole permet de mettre à distance la peur psychologique générée par le mental.
Il sera alors nécessaire de se reconnecter à son corps, de l’habiter pleinement pour trouver son ancrage intérieur. Cela passe par le ressenti du corps, l’utilisation de ses sens et l’observation de sa respiration.
Amplifier votre conscience du corps vous permettra de vous ancrer dans le présent et de vous libérer de l’emprise de vos émotions et de votre discours mental.
Devenir un grand orateur
Le livre de Carmine Gallo, conférencier et conseiller en communication, “Devenez un grand orateur TED” est, je pense, un must have pour quiconque aspire à améliorer ses prestations orales. Cet ouvrage est rempli d’anecdotes et également d’analyses de discours TED. Ceux-ci permettent de rendre compte de la mise en application des conseils prodigués.
3 principes fondamentaux concernant les discours les plus attrayants en ressortent :
- Ils suscitent de l’émotion
- Ils apportent de la nouveauté
- Ils marquent les esprits
Susciter l’émotion
Pour être inspirant et faire vibrer son auditoire, l’orateur se doit d’être passionné par son sujet. L’orateur passionné est inévitablement habité par son sujet. Ainsi, l’impact émotionnel sur son auditoire en est considérable. Pour trouver ce qui nous passionne, Carmine Gallo nous invite à nous poser la question suivante pour le découvrir : “qu’est-ce qui fait chanter notre cœur ?”. Voilà une belle façon de développer son mindset.
L’éveil émotionnel du public passe également par le storytelling. Je vous invite à aller voir mon article sur “L’art du storytelling”. Vous comprendrez comment cette méthode narrative permet de se connecter émotionnellement avec ses auditeurs.
Apporter de la nouveauté
Que ce soit en découvrant des informations ou des idées nouvelles, le public est friand de ce qui est innovant. De même, proposer une solution inédite à un problème ancien vous assurera de captiver l’attention de vos auditeurs. En effet, le cerveau humain est féru d’apprentissage et de nouveauté. Des études montrent que cela augmente le niveau de dopamine, l’hormone du plaisir. (cf. TED du Dr Martha Burns). Ainsi, quand vous faites preuve de créativité, que vous êtes original ou encore que vous sortez des sentiers battus, vous faites du bien à vos auditeurs. Ils ont donc grand plaisir à vous écouter.
Marquer les esprits
Il importe de respecter le temps d’attention que peut supporter le cerveau. C’est pourquoi les conférences TED s’étalent sur une longueur maximale de 18 minutes. Au-delà, le cerveau fatigue et l’intégration des idées partagées en est amoindrie. Le piège pour les orateurs manquant d’assurance est souvent de vouloir trop en dire et de ne pas savoir aller à l’essentiel. Il est nécessaire d’apprendre à se discipliner en travaillant suffisamment sa présentation pour ne pas surcharger le cerveau de vos auditeurs. Faire court pour être concis réclame du temps et de créativité.
Pour marquer les esprits, il est également nécessaire de susciter les différents sens de votre auditoire. En effet, cela empêche au cerveau de s’ennuyer car il va être sollicité de différentes façons. Vos auditeurs apprécieront alors grandement les sensations ressenties face aux différentes expériences sensorielles que vous leur proposerez. Que ce soit à travers des images, des sons ou encore des objets à toucher ou à sentir…
Le dernier conseil pour marquer les esprits est de rester soi-même. Trouvez ce qui vous caractérise et exprimez-le. L’authenticité, l’ouverture et la transparence vous permettront de toucher vos auditeurs en plein cœur.
La relation à l’autre
Le dernier livre dont je vais vous parler aborde le sujet de la communication interpersonnelle. “Cessez d’être gentil, soyez vrai” de Thomas d’Ansembourg est l’un des premiers livres de développement personnel que j’ai lu. Même si cela commence à dater maintenant et que de nombreux autres livres en reprennent les principes, c’est un livre qui pour moi continue d’être pertinent.
Consciente d’être “trop gentille” avec certaines personnes, j’avais été attirée à l’époque par le titre et le sous-titre “Être avec les autres en restant soi-même”. Il est vrai que je ne me sentais pas toujours en mesure d’exprimer ce que j’avais besoin de dire. Cela me menait à subir des situations qui ne me convenaient pas toujours. J’évitais de dire les choses par peur de froisser ou alors je les exprimais de façon maladroite.
De quoi ça parle ?
Le propos du livre est de découvrir comment exprimer sa vérité dans le respect de ce que l’on est et d’autrui. Il s’agit d’apprendre à parler à partir de sa propre expérience de vie et de reconnaître que nos besoins sont légitimes même s’ils ont leurs limites.
Lorsque l’on n’a pas conscience ou que l’on ignore ses propres besoins on se fait violence. Et parfois, cette violence est projetée sur les autres. La violence est la conséquence de la non-conscience de soi.
Comment ça marche ?
Thomas d’Ansembourg reprend dans son livre les principes de la Communication-Non-Violente selon la méthodologie du psychologue Marshall Rosenberg avec qui il s’est formé.
Celle-ci se décline en 4 étapes :
- L’Observation de la situation qui nous pose problème
- L’écoute de son Émotion
- L’identification de son Besoin
- La formulation de sa Demande
La violence intériorisée ou extériorisée est l’expression de frustrations qui n’ont pas trouvé de mots pour être exprimées. Elle est la conséquence d’un manque de conscience et de vocabulaire relatifs aux émotions qui nous traversent.
Effectivement, nous ne sommes pas éduqués à mettre des mots sur nos ressentis intérieurs. Nous avons principalement été éduqués à privilégier notre mental au détriment de nos émotions. D’où l’importance du livre d’Eckart Tolle qui invite à s’y reconnecter. C’est pourquoi le raisonnement, la logique, les préjugés, la pensée binaire et autres conditionnements prennent le pas lorsque nous prenons une décision ou agissons. Cela nous mène alors à ignorer nos ressentis et besoins. Mais l’émotion est là pour nous signifier qu’un besoin intérieur n’est pas satisfait.
En pratique
- Observation : il convient d’apprendre à distinguer l’observation d’un fait de l’interprétation que l’on en fait. Il s’agit d’accueillir la réalité telle qu’elle est en évitant de laisser le mental s’en mêler. Puisqu’il s’agit de l’observation d’un fait à partir de son propre point de vue, on va privilégier l’usage du “je”. On parle de soi, ce que l’on expérimente à un instant donné et non de l’autre. Exit le “tu” autant que possible.
- Émotion : acquérir du vocabulaire lié à nos ressentis afin de pouvoir les exprimer librement.
- Besoin : identifier le besoin intérieur qui n’est pas satisfait et qui a suscité l’émotion exprimée. Cela peut être du respect, de l’écoute, de la compréhension…
- Demande : formuler une demande concrète, réaliste, positive et négociable. En effet, on n’impose pas son besoin à l’autre, on formule sa demande et on reste ouvert à l’échange.
L’empathie
Puisqu’il est question de s’exprimer dans le respect de ce que l’on est, mais également d’autrui, on ne peut faire l’impasse sur l’empathie. Lorsqu’en formation je demande aux participants ce que signifie l’empathie pour eux, il y en a toujours au moins un qui répond : “se mettre à la place de l’autre”. Eh bien non, cela n’a rien à voir ! Cela me fait penser à l’histoire d’un psychologue qui racontait qu’un jour, un couple est venu le voir en consultation. Et quand il leur demande pourquoi ils sont là, la femme commence immédiatement à se plaindre que son mari n’essaie jamais de se mettre à sa place. Ce à quoi le psychologue répond que son mari ne peut pas se mettre à sa place puisqu’elle y est déjà !
On ne peut pas se mettre à la place de l’autre parce qu’il n’est pas dit que dans la même situation nous vivrions les choses de la même façon. L’empathie a davantage à voir avec la conscience, la compréhension et l’accueil de ce que vit l’autre. C’est l’acceptation des émotions de l’autre. Mais attention, il n’est en aucune façon question de s’épuiser dans le soin de l’autre au risque de l’oubli de soi. Cela passe inévitablement par l’écoute en étant présent à l’autre tout en étant présent à soi-même.
Rencontrer c’est d’abord être
Thomas D’Ansembourg
Conclusion
Le développement de votre mindset est un processus continu et évolutif. Il s’agit d’entretenir votre conscience de soi. Cela revient à observer votre façon d’appréhender les situations que vous vivez et l’impact que cela a sur vous. Vous pourrez ainsi façonner un état d’esprit qui sera votre meilleur allié dans vos relations ainsi que dans l’accomplissement de vos réalisations.
DE TIMIDE A GRAND ORATEUR
Comment être un grand orateur lorsque l’on est timide, introverti, mal à l’aise ? En effet, ces éléments peuvent constituer de sérieux freins à la perspective de s’exprimer en public. Dans l’article précédent, “Faut-il avoir confiance en soi pour parler en public?”, […]
Comment être un grand orateur lorsque l’on est timide, introverti, mal à l’aise ? En effet, ces éléments peuvent constituer de sérieux freins à la perspective de s’exprimer en public. Dans l’article précédent, “Faut-il avoir confiance en soi pour parler en public?”, je proposais une réflexion sur la pertinence de s’adonner à cet exercice malgré les obstacles. Pour aller plus loin, je vous propose à travers ce nouvel article l’étude de cas de plusieurs personnalités. Celles-ci étaient à la base timides, peu confiantes ou terrifiées à l’idée de parler en public. Elles ont cependant réussi à dépasser leurs complexes et leurs peurs grâce à leur persévérance et leur audace afin d’atteindre leurs objectifs.
A travers leurs récits, vous pourrez ainsi réaliser que, même si l’exercice de la parole vous met terriblement mal à l’aise, il n’est pas exclu que vous puissiez devenir un jour un grand orateur très performant.
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ToggleMahatma Gandhi : d’avocat timide à grand orateur influent
Né en Inde en 1869, Mohandas Karamchand Gandhi est devenu l’un des leaders les plus influents du mouvement pour l’indépendance de l’Inde au début du siècle dernier.
Après avoir été admis au barreau d’Angleterre et du Pays de Galles, il retourne en Inde en 1891. Mais il peine à exercer son métier à cause de sa timidité et de sa personnalité introvertie. Il éprouve tant de difficultés à l’exercice de la parole au tribunal qu’il doit renoncer à la pratique de son métier d’avocat au bout de quelques mois. Mais comme vous le savez, il n’en restera pas là…
Engagement politique
C’est à l’occasion de son passage en Afrique du Sud que sa conscience politique se réveille. La découverte des discriminations subies par les Noirs et les Indiens qu’il rencontre en sera la cause. Il s’engage alors dans divers mouvements sociaux et politiques. Il y aura le mouvement des droits civiques des Indiens en Afrique du Sud et le mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Ces engagements vont ainsi le conduire à devoir prendre la parole en public.
Développement des compétences
Pour pouvoir s’exprimer de façon claire et convaincante devant les foules, il va se mettre à étudier les discours d’autres orateurs et leaders. Cela va lui permettre d’apprendre des techniques de communication efficaces. Il s’inspirera notamment de personnes telles que Gopal Krishna Gokhale, un leader politique indien de l’époque, pour améliorer ses compétences oratoires.
Cela lui permet ainsi de développer une capacité à utiliser une communication accessible à tous. Gandhi a compris qu’il faut utiliser un langage simple et imagé pour se faire comprendre du grand public. Ainsi, en utilisant des exemples concrets et parlants, il a pu créer une forte connectivité avec les masses. Un exemple célèbre de sa simplification du langage se trouve dans son appel à la désobéissance civile. Celui-ci est devenu un principe central de son mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Cette citation célèbre de Gandhi illustre sa manière de communiquer de manière compréhensible pour tous : « Œil pour œil finira par rendre le monde entier aveugle. » En utilisant une métaphore simple et frappante, il a pu communiquer sa vision de la non-violence de manière percutante et accessible à un large public.
Cette capacité à exprimer des idées complexes de manière concise et facilement comprise a été l’une des raisons pour lesquelles Gandhi a pu toucher les cœurs de tant de gens. Sa communication claire et directe a contribué à mobiliser les Indiens autour de sa cause et à sensibiliser le reste du monde à la lutte pour la liberté et la justice. Cela a permis de créer un mouvement de masse pour l’indépendance de l’Inde.
Son style de communication et sa détermination à défendre les droits de l’homme et la justice sociale ont fait de lui l’une des figures les plus respectées de l’histoire moderne.
Warren Buffett : un grand orateur qui trouve sa force dans son savoir
Warren Edward Buffett est un homme d’affaires et investisseur américain. Né en 1930, il est devenu milliardaire dans les années 80 grâce à ses investissements en bourse.
Célèbre investisseur et philanthrope, Warren Buffet est connu comme étant l’un des hommes les plus riches du monde. Pourtant, il était autrefois timide et craignait de prendre la parole en public. Cependant, il a très vite compris que la prise de parole en public était indispensable. Le développement de cette compétence lui permettra de partager ses idées, ses connaissances et ses perspectives en tant qu’investisseur et chef d’entreprise.
L’apprentissage
Warren Buffett a donc décidé de prendre des cours de prise de parole en public et de travailler sur sa confiance en soi. Pour améliorer ses performances, il a notamment suivi une formation auprès de Dale Carnegie. Fondateur de l’Institut Dale Carnegie, celui-ci propose des programmes de formation en prise de parole en public, en leadership et en développement personnel. Warren Buffett a ainsi l’opportunité d’acquérir des techniques oratoires et de pratiquer ses discours le plus souvent possible.
Acquisition de son assurance
Il comprend alors que pour développer son assurance, il doit s’exprimer sur des sujets qu’il maîtrise. L’investissement et la finance sont les sujets qu’il connaît le mieux. Ainsi, en intervenant régulièrement sur ces sujets, il a pu développer son assurance et s’exprimer avec autorité. En tant qu’expert, il avait une très grande confiance en la valeur de ses idées et connaissances. Cela lui a permis de surmonter sa timidité et de partager ses perspectives avec aisance.
Au fil du temps et avec de la pratique, Warren Buffett a réussi à transformer sa timidité en confiance en soi et à devenir un orateur accompli. Son style de communication direct, simple et authentique est devenu l’une de ses marques de fabrique. C’est alors ce qui a contribué à son succès en tant qu’homme d’affaires et orateur influent.
Malala Yousafzai : de jeune fille réservée à grande militante internationale
Née en 1997, Malala Yousafzai est une militante pakistanaise des Droits des femmes. Elle s’est opposée aux Talibans qui veulent interdire l’éducation aux filles. Elle a reçu le prix Nobel de la Paix en 2014.
Mais au départ, Malala est une adolescente timide et réservée.
Les soutiens de son environnement
La famille de Malala a joué un rôle crucial dans son développement en tant qu’oratrice. Son père, Ziauddin Yousafzai, est lui-même un éducateur et un défenseur des droits de l’éducation. Il a encouragé Malala à s’exprimer et à défendre ses convictions. Cela lui a permis d’avoir la confiance nécessaire pour prendre la parole en public. Ainsi, malgré le contexte difficile, Malala a pu prendre des cours de communication et de prise de parole en public pour améliorer ses compétences. Elle commence alors à s’exercer devant de petits groupes.
La pratique
Malala a commencé à parler publiquement dès l’âge de 11 ans en écrivant un blog anonyme pour la BBC ourdou. Ce blog lui a permis de s’exprimer sur son vécu sous le régime taliban et a été la première étape de sa prise de parole publique. C’est son père qui la pousse à témoigner.
Elle prendra par la suite la parole face à des foules plus importantes lors de conférences et d’événements internationaux.
Une force de sensibilisation
Elle a réalisé que sa voix avait le pouvoir de sensibiliser les gens à sa cause et de faire une différence dans la vie des autres filles qui luttaient pour leur droit à l’éducation. Malala Yousafzai a su tirer parti de l’amour et du soutien de sa famille et de son éducation. Ainsi, grâce à sa détermination et sa pratique, elle a réussi à surmonter sa peur et sa timidité de parler en public.
Elle est ainsi devenue une oratrice inspirante et convaincante. Cela lui a permis de captiver des audiences internationales, des dirigeants politiques et des organisations mondiales. Ses discours en faveur de l’éducation pour tous sont passionnés et pleinement investis.
Conclusion
Il y a bien sûr pléthore de nombreuses autres histoires de personnes sujettes à l’inconfort de parler en public qui ont su dépasser leurs difficultés. Peut-être aspirez-vous à parler avec assurance et conviction de vos idées et projets, mais le doute et l’insécurité vous entravent ? Alors sachez que grâce à l’apprentissage, la pratique et la découverte de votre moteur intérieur, comme eux vous pouvez surmonter tout cela. Il suffira d’un peu de détermination et d’audace pour prendre le pas sur ces obstacles.
FAUT-IL AVOIR CONFIANCE EN SOI POUR PARLER EN PUBLIC
La question d’avoir confiance en soi prend tout son sens lorsqu’il s’agit de s’exprimer en public. Si vous avez le sentiment de ne pas avoir confiance en vous, vous pouvez penser que parler en public n’est pas fait pour vous. Qu’il y […]
La question d’avoir confiance en soi prend tout son sens lorsqu’il s’agit de s’exprimer en public. Si vous avez le sentiment de ne pas avoir confiance en vous, vous pouvez penser que parler en public n’est pas fait pour vous. Qu’il y a certainement des personnes bien plus compétentes et légitimes pour tenir ce rôle. (cf. article syndrome de l’imposteur)
Je ne compte plus le nombre de personnes avec qui j’ai pu travailler et pour qui le manque de confiance en soi était un frein pour prendre la parole en public. Si vous êtes dans cette situation, non seulement l’exercice de la prise de parole doit vous sembler pénible, mais en plus, il se peut que vous pensiez que cette pratique n’est définitivement pas faite pour vous.
Dans cet article, je vous propose une réflexion sur la pertinence de prendre la parole lorsque l’on manque de confiance en soi.
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ToggleAvoir confiance en soi ça veut dire quoi ?
Avoir confiance en soi consiste à croire en ses capacités, ses aptitudes à réaliser et accomplir ce que l’on souhaite entreprendre. C’est savoir que l’on a en nous les compétences et atouts pour réussir ce que l’on veut mettre en œuvre. Il s’agit d’une croyance positive à propos de soi-même. Elle concerne notre habilité à pouvoir faire face aux défis que l’on rencontre et à prendre les décisions adéquates.
Les fondements de la confiance en soi
Les bases de la confiance en soi s’appuient principalement sur une estime de soi positive. L’estime de soi correspond au jugement, à l’estimation que l’on fait de sa propre personne. Souvent inconsciente, elle peut être soit positive soit néfaste à notre développement. Totalement subjective, elle se base sur la perception que l’on a de soi-même. Elle se construit sur la connaissance de soi (qualités, personnalité, caractère, talents…). Et elle va dépendre de l’acceptation que l’on a de soi et du respect de ce qui nous caractérise tels que nos besoins, désirs, ressentis, valeurs, opinions, idées…
Ainsi, plus on va reconnaître, accepter et respecter qui on est, avec nos failles, faiblesses et vulnérabilités, plus la confiance en soi sera accrue.
Les résultantes de la confiance en soi
Avoir confiance en soi favorise l’aptitude à s’affirmer dans sa communication. Ainsi, la personne qui a confiance en elle va davantage s’exprimer sur ses besoins, ses désirs, ses idées et ressentis. Elle sera également en mesure de défendre ses opinions, points de vue et autres causes avec assurance… Il s’agit de l’affirmation de soi. Lorsque la personne a développé une confiance en soi saine, son affirmation de soi s’établit dans le respect d’elle-même, mais également de ses interlocuteurs. Attention cependant : s’exprimer avec ferveur, sans prise en compte de ses interlocuteurs ou de son public, n’est pas du tout signe de confiance en soi.
Mais alors comment faire quand on n’a pas confiance en soi ?
Comme on vient de le voir, avoir confiance en soi facilite grandement l’exercice de la prise de parole. Une estime de soi positive va donc favoriser notre propension à avoir confiance en soi. Ainsi, notre aptitude à nous exprimer avec assurance en est facilitée. La bonne nouvelle est que le processus inverse est également vrai. Plus on s’expose à la prise de parole, plus la confiance en soi augmente, ce qui favorise ainsi une meilleure estime de soi.
Ceux qui manquent de confiance en eux auront tendance à vouloir éviter de se soumettre à la pratique de la prise de parole en public. Seulement, il arrive parfois que cela devienne inévitable ou indispensable. Vous n’aurez donc pas d’autre choix que d’apprendre les techniques oratoires, travailler, vous entraîner, expérimenter. Cela vous permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour gagner en confiance. (cf. article « Présentation orale, Discours…« )
Vous manquez de confiance en vous, mais vous devez prendre la parole
Si vous êtes missionnés pour faire des présentations parce que votre poste, votre fonction l’exigent, vous ne pourrez pas y échapper. J’ai récemment travaillé avec une personne qui avait beaucoup de mal à s’exposer en public. Mais voulant évoluer vers un poste qui exige de prendre la parole régulièrement, elle a décidé de travailler à développer cette compétence. En voyant ce qu’elle était capable de faire à travers les exercices et accompagnement, elle m’a confié que cela augmentait sa confiance en elle d’une façon générale.
Conclusion
Avoir confiance en soi n’est donc pas indispensable pour prendre la parole en public. Il importe davantage de bien se préparer et de se focaliser essentiellement sur l’importance du message à partager. En attendant de vous sentir pleinement en confiance, agissez comme si vous aviez déjà cette assurance en vous.
Fake it till you make it / Faites semblant jusqu’à ce que vous y arriviez
Amy Cuddy
Pour aller plus loin, allez voir l’article « De timide à grand orateur«
POURQUOI FAUT-IL APPRENDRE A PARLER EN PUBLIC ?
Vous vous demandez pourquoi apprendre à parler en public ? Effectivement, si la simple idée de vous exprimer face à un auditoire vous exècre. Si vous pensez que ce n’est pas fait pour vous car vous vous croyez dépourvu de talent. Si […]
Vous vous demandez pourquoi apprendre à parler en public ? Effectivement, si la simple idée de vous exprimer face à un auditoire vous exècre. Si vous pensez que ce n’est pas fait pour vous car vous vous croyez dépourvu de talent. Si le trac, la peur d’affronter le regard des autres, la crainte de vous tromper, de bafouiller, ou encore de vous ridiculiser vous semblent insurmontables… Il se pourrait que vous vous demandiez à quoi bon apprendre à parler en public.
La capacité à parler en public est une compétence précieuse qui a joué un rôle central tout au long de l’Histoire. Dans cet article, je vous invite à explorer pourquoi il est devenu essentiel et indispensable d’apprendre à parler en public dans notre société actuelle.
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ToggleL’art de parler en public à travers l’Histoire
L’art de parler en public remonte à l’Antiquité. Des orateurs éminents ont utilisé leur éloquence pour influencer les foules et façonner l’Histoire. Depuis les temps anciens, la parole en public s’est avérée être un outil puissant. Que ce soit pour transmettre des idées, mobiliser les masses ou encore persuader les autres. On peut citer des figures historiques telles que Cicéron, Démosthène ou encore Martin Luther King Jr. Ils ont utilisé leur talent pour galvaniser les foules et promouvoir le changement.
Cicéron
Homme politique romain (106 – 43 av JC), Cicéron est l’un des plus grands orateurs de l’Histoire. Il a d’ailleurs longuement théorisé sur l’art de parler en public. Citons par exemple des ouvrages tels que “Dialogues sur l’éloquence” ou encore “L’orateur idéal”.
Ses discours ont eu un impact profond sur la politique et la société romaine. Cicéron était connu pour sa maîtrise de la rhétorique et de l’art de persuader. Son éloquence et sa capacité à convaincre ont permis de renforcer la démocratie romaine et de défendre les valeurs républicaines. Grâce à son talent, il a pu exercer une influence politique considérable.
Démosthène
Homme d’État grec (384 – 322 av JC), il est également un orateur de très grande renommée. Il apparaissait pourtant comme étant un piètre communicant à ses débuts. (cf. page L’art de Parler en public).
Il est entre autres l’auteur des Philippiques. Il s’agit d’une série de discours visant à mobiliser les citoyens Athéniens face à l’invasion du roi de Macédoine Philippe II. Ses discours inspirants et sa rhétorique puissante ont joué un rôle crucial. La force de ses prises de parole a permis à Athènes d’instaurer sa résistance face à l’invasion macédonienne. Il utilisait ses discours pour dénoncer avec force les ambitions barbares de Philippe II. Cependant, il pointait également du doigt la passivité des Athéniens face à l’invasion. La ville d’Athènes a fini par être vaincue par l’armée macédonienne. Pourtant, les discours de Démosthène ont réussi à éveiller l’esprit patriotique de ses concitoyens. Il devient l’orateur le plus célèbre de la Grèce Antique en consacrant toute sa vie à lutter contre Philippe II et Alexandre Le Grand grâce à son talent.
Les talents oratoires de Démosthène lui ont permis de mobiliser les citoyens et de les galvaniser pour défendre leur ville. Son impact historique souligne l’importance de l’éloquence dans la mobilisation des individus autour d’une cause.
Martin Luther King Jr.
Au 20e siècle, Martin Luther King Jr. est devenu un symbole emblématique de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. En 1963, il prononce son inoubliable discours, « I Have a dream« , lors de la Marche sur Washington. Il a ainsi captivé des milliers de personnes et a joué un rôle clé dans la promotion de l’égalité raciale. La capacité de Martin Luther King Jr. à utiliser la parole de manière puissante et inspirante a conduit à des changements sociaux significatifs. Cela illustre parfaitement l’impact de la parole en public sur la transformation sociale. (cf. “Étude de cas I Have a dream”).
Les grands discours ont le pouvoir de mobiliser les masses, d’éveiller les consciences et de susciter des mouvements pour l’égalité, la justice et le progrès. En apprenant à parler en public, on peut contribuer activement à la transformation de la société et à la réalisation de causes qui nous tiennent à cœur.
Les intérêts socio-professionnels d’apprendre à parler en public
Dans notre monde actuel, la capacité à communiquer efficacement en public est essentielle dans de nombreux domaines.
L’évolution professionnelle
Au niveau professionnel, maîtriser l’art de parler en public peut ouvrir des portes et favoriser l’avancement de carrière.
La capacité à parler en public de manière claire et convaincante est une compétence précieuse dans le monde professionnel. Elle permet de se démarquer et de progresser dans sa carrière. Les employeurs recherchent souvent des individus capables de présenter leurs idées de manière convaincante. Ils veulent des personnes aptes à mener des réunions efficaces. Des personnalités qui pourront représenter leur entreprise lors d’événements importants.
Une étude récente a fait un palmarès des compétences non techniques les plus recherchées en entreprise. La communication et le leadership arrivent alors respectivement en 2ème et 4ème position. Cf. The Most In-Demand Skills for 2023. Ce sont là les 2 compétences clés que vous développez en apprenant à parler en public.
Networking et relations professionnelles
Savoir parler en public facilite la création de réseaux solides et de relations professionnelles fructueuses. Il vous est alors plus facile d’engager une conversation lors d’événements, conférences ou de séminaires. La capacité à communiquer efficacement peut vous aider à établir des contacts avec des personnes intéressantes de votre domaine. Aussi, vous pouvez également être amené à faire des présentations lors de conférences. Cela vous permettra d’attirer l’attention d’autres professionnels de votre secteur. Vous pourrez ainsi établir des connexions et ouvrir des portes pour de nouvelles opportunités professionnelles.
Leadership et influence
Les compétences en prise de parole en public sont essentielles pour être un leader efficace. Un leader se doit d’être capable de communiquer clairement ses idées, sa vision, d’inspirer et motiver les autres. Cela lui permettra d’influencer positivement ses équipes et de conduire son organisation vers le succès. Prenons l’exemple d’un dirigeant d’entreprise qui sait présenter une nouvelle stratégie d’entreprise à ses employés de manière convaincante. Il inspirera naturellement la confiance tout en suscitant l’adhésion et la motivation des équipes pour atteindre les objectifs fixés.
Présentations et ventes
De nombreux domaines nécessitent la présentation de produits, de services ou d’idées. Il est alors essentiel d’être en mesure de convaincre les clients, les investisseurs ou les partenaires commerciaux. La parole en public permet de transmettre efficacement les avantages et les caractéristiques d’une offre. Lorsqu’elle est maîtrisée, la parole peut mener à influencer les décisions d’achat. Par exemple, un commercial qui est capable de présenter avec éloquence et impact les atouts d’un produit ou d’un service a plus de chances de conclure des ventes et de générer des résultats positifs.
Communication interpersonnelle
Apprendre à parler en public améliore également les compétences de communication interpersonnelle. La clarté, l’écoute active et l’expression des idées de manière concise sont des éléments clés dans les interactions professionnelles au quotidien. La parole en public permet de développer ces compétences. Cela facilite ainsi la collaboration, la résolution de problèmes et la gestion des conflits au sein d’une équipe de travail.
Apprendre à parler en public pour son épanouissement personnel
Apprendre à parler en public a également un impact significatif sur l’épanouissement personnel. Cela permet de développer différents aspects de sa personnalité et d’acquérir un mieux être.
Confiance en soi
L’une des principales barrières à la prise de parole en public est la peur et l’anxiété qui l’accompagnent. En surmontant ces craintes et en développant la confiance nécessaire pour s’exprimer devant un public, on renforce l’estime de soi. La confiance en soi gagnée grâce à la parole en public se propage dans d’autres domaines de la vie, permettant de relever de nouveaux défis et de saisir des opportunités.
Développer des compétences de communication
Apprendre à parler en public améliore considérablement l’aptitude à communiquer. Cela comprend la capacité à structurer ses idées de manière claire et logique, à articuler efficacement ses pensées et à adapter son message à différents publics. Ces compétences de communication renforcées permettent d’interagir plus efficacement avec les autres dans toutes les sphères de la vie, que ce soit au travail, en famille ou dans les relations personnelles.
Pensée critique et capacité d’expression
La prise de parole en public nécessite une réflexion et une organisation approfondies de ses idées. En apprenant à préparer un discours ou une présentation, on développe des compétences de pensée critique et d’analyse. De plus, la capacité à exprimer ses idées de manière claire et concise renforce la communication effective et facilite l’expression de ses opinions et de ses perspectives dans divers contextes.
Gestion du stress et résolution de problèmes
Parler en public est souvent considéré comme une source de stress pour de nombreuses personnes. Cependant, en apprenant à gérer ce stress et à se préparer adéquatement, on développe des compétences en gestion du stress. Celles-ci s’avèrent alors utiles dans de nombreuses autres situations de la vie quotidienne susceptibles de générer du stress. De plus, la prise de parole en public exige parfois de faire face à des situations imprévues ou des problèmes inattendus. En apprenant à improviser et à résoudre rapidement les problèmes lors de présentations, on renforce également sa capacité de résolution de problèmes.
Expression de soi et influence
Savoir parler en public permet de partager ses idées, ses valeurs et ses perspectives avec les autres de manière puissante. En développant cette compétence, on acquiert la capacité à influencer les autres. On est alors capable de susciter l’engagement et de générer un impact positif. L’expression de soi à travers la parole en public favorise également une plus grande authenticité et une meilleure compréhension et connaissance de soi.
Développement de la présence et du charisme
La prise de parole en public permet de développer une présence scénique, une posture solide et une voix confiante. Ces éléments contribuent à une présence charismatique qui attire l’attention et captive l’auditoire. En développant cette présence et ce charisme, on renforce son aura personnelle et son pouvoir de persuasion.
Apprendre à parler en public présente de nombreux atouts dont il serait dommage de se priver que ce soit au niveau professionnel ou personnel. La qualité de notre vie étant significativement conditionnée par notre aptitude à communiquer.
COMMENT UTILISER POWERPOINT EFFICACEMENT LORS DE VOS DISCOURS
Vous voulez savoir comment utiliser Powerpoint de façon efficace ? Que ce soit en réunion, lors d’une conférence, un séminaire, une formation… l’utilisation de Powerpoint est devenue incontournable. Cependant, un mauvaise usage de cet outil peut affecter de façon considérable la qualité […]
Vous voulez savoir comment utiliser Powerpoint de façon efficace ? Que ce soit en réunion, lors d’une conférence, un séminaire, une formation… l’utilisation de Powerpoint est devenue incontournable. Cependant, un mauvaise usage de cet outil peut affecter de façon considérable la qualité d’une présentation orale. Il importe alors de savoir comment l’utiliser de façon pertinente afin de magnifier vos interventions et de laisser une forte impression à vos auditeurs.
Ainsi, dans cet article, je vous propose d’explorer comment utiliser Powerpoint au service de votre discours.
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ToggleLe rôle de Powerpoint lors des présentations comment utiliser Powerpoint
Il me semble indispensable de commencer par faire le point sur le rôle de Powerpoint lors d’une prise de parole.
Ce pourquoi il ne faut pas l’utiliser
Je vois encore beaucoup trop de gens, entre autres parmi ceux qui viennent travailler avec moi, qui utilisent cet outil comme support pour la trame de leur intervention. Alors si vous voulez faire des présentations ennuyeuses et endormir votre auditoire, c’est plutôt une bonne technique ! La plupart du temps, on me justifie cette façon de pratiquer par le fait que sans la trame de la présentation sur les diapos, la personne serait totalement perdue dans son déroulé. Alors soyons clair, si vous vous perdez dans le déroulé de votre présentation orale, la seule et unique explication est que votre intervention n’a pas été correctement préparée !
Ce pourquoi il vaut mieux s’en servir
Alors si Powerpoint ne sert pas à supporter la trame de notre discours, quelle est l’utilité de diffuser des slides lors de nos présentations ? Le rôle de la diapositive est tout simplement de venir illustrer nos messages. Il s’agit d’un support visuel dont le but est de mettre en perspective une idée, un propos, une argumentation. Le PowerPoint est alors le prolongement de votre pensée : il dit en images ce que vous exprimez avec vos mots. Le but est de venir implanter votre idée dans l’esprit de vos auditeurs par un autre biais que votre communication verbale. Le support visuel est à utiliser pour supporter les idées importantes que vous souhaitez faire passer à votre public. Ainsi, le message transmis s’imprime davantage dans leur esprit. Le but de votre visuel sera donc de favoriser la mémorisation et la compréhension de votre propos.
Choisir et créer ses slides comment utiliser Powerpoint
Le choix des slides
Si le but est de favoriser la mémorisation d’une idée, il importe de limiter le nombre de slides dans un souci d’efficacité. Il est donc nécessaire de choisir avec soin quelles idées vont être mises en valeur par vos diapos.
Avant de commencer à choisir et concevoir vos slides, il est essentiel de procéder à la préparation et structuration de votre discours. (cf. article “Comment rédiger un discours”). Ainsi, vous commencerez par définir votre objectif de même que les points clés que vous souhaitez aborder. Au moment de développer les différentes parties de votre intervention, vous pourrez alors définir quels éléments vous souhaitez mettre en avant par des illustrations. Comme dit précédemment, il s’agira des idées clés qui, selon vous, devront être retenues par votre auditoire. Une fois l’idée clé choisie, réfléchissez au visuel, à l’image qui en facilitera la compréhension et la mémorisation. Il peut s’agir d’une photo ou un dessin si votre idée clé est d’ordre conceptuel. Vous pouvez également utiliser un graphique si vous voulez mettre en évidence des données. Évitez autant que possible les tableaux qui s’avèrent la plupart du temps illisibles et souvent peu pertinents.
La conception
La diapositive doit être compréhensible et accessible au premier coup d’œil. Si le public doit faire un effort pour en comprendre le sens ou essayer de la déchiffrer, vous allez perdre leur attention.
Première règle de base à retenir : 1 slide = 1 idée. En effet, on va éviter de surcharger en information les diapositives dans un souci d’efficacité. Dans cette même optique, on va choisir un design épuré et la concision au niveau du texte. Les diapositives simples et épurées permettent à votre public de se concentrer sur votre discours plutôt que sur des détails superflus.
Les images, graphiques et vidéos utilisés dans votre présentation PowerPoint doivent être de haute qualité et pertinents pour votre message. Choisissez des visuels attrayants qui renforcent votre discours et aident votre public à mieux comprendre vos idées. Assurez-vous que les éléments visuels sont lisibles et clairement visibles, même pour les personnes assises à l’arrière de la salle.
Les titres de vos diapositives doivent être clairs, concis et captivants. Un titre bien choisi attire l’attention de votre auditoire et lui donne une idée précise du sujet abordé. Évitez les titres trop longs ou trop techniques. Optez pour des phrases courtes et percutantes qui suscitent l’intérêt de votre public.
Bien qu’il soit préférable de les éviter, les animations peuvent être utiles pour rendre votre présentation PowerPoint plus dynamique. Utilisez-les alors avec parcimonie. Évitez les effets trop complexes ou distrayants qui pourraient détourner l’attention de votre message. Utilisez des transitions subtiles entre les diapositives et des animations ponctuelles pour mettre en valeur certains points clés. En résumé, les animations ne sont utiles que si elles viennent soutenir et apporter du sens à votre message. Dans le cas contraire, il vaut mieux les éviter et opter pour la simplicité.
En conclusion, veillez à limiter le nombre de diapositives dans votre présentation. Trop de diapositives peut submerger votre auditoire et rendre votre discours moins clair. Concentrez-vous sur les points essentiels et utilisez des transitions fluides entre les diapositives pour maintenir l’attention de votre public.
Les erreurs à éviter comment utiliser Powerpoint
- Utiliser une police de caractères inappropriée car illisible et distrayante
- Varier à outrance les tailles et polices de caractères
- Négliger les contrastes de couleurs entre arrière-plan, image et texte
- Mettre des vidéos trop longues
- Utiliser des images ou photo dont vous n’avez pas les droits
- Trop utiliser les puces et les tirets
- Abuser des effets typographiques : souligné, italique, ombrage, …
- Enchaîner les diapos sans laisser le temps à l’auditoire d’intégrer l’information
- Lire les diapositives. Votre rôle est de les expliquer si nécessaire, mais surtout pas de lire ce que le public peut faire par lui–même
- Tourner le dos à l’auditoire lors de la diffusion des slides
- Ne pas faire d’essai pour vérifier que la mise en page est intacte avant votre intervention
- Ne pas s’entraîner pour s’assurer de la fluidité de votre discours et de l’intégration de vos visuels dans celui-ci
Conclusion
L’utilisation efficace de PowerPoint lors de vos prises de parole en public peut avoir un impact significatif sur la réussite de votre présentation. En suivant ces conseils, vous serez en mesure de créer des diapositives claires, percutantes et visuellement attrayantes, tout en maintenant l’attention de votre auditoire. N’oubliez pas que PowerPoint est un outil pour soutenir votre discours. Il ne doit pas être le point central de votre présentation. Gardez le contrôle de la salle en étant bien préparé, confiant et en utilisant PowerPoint de manière stratégique pour transmettre votre message avec succès.
En appliquant ces principes, vous serez en mesure de tirer le meilleur parti de PowerPoint lors de vos prises de parole en public et d’engager votre auditoire de manière efficace.
COMMENT PARLER EN PUBLIC : 5 questions les plus fréquentes
Dans cet article, je vous propose de répondre aux questions que l’on me pose le plus souvent en ce qui concerne comment parler en public. Si vous faites des prises de parole de façon régulière ou ponctuelle, vous devez sans doute vous […]
Dans cet article, je vous propose de répondre aux questions que l’on me pose le plus souvent en ce qui concerne comment parler en public. Si vous faites des prises de parole de façon régulière ou ponctuelle, vous devez sans doute vous interroger sur comment améliorer vos interventions. Il est probable que vous vous demandiez également comment mieux vivre ces moments où vous ne vous sentez pas toujours le plus serein. Voici donc 5 réponses aux questions les plus récurrentes que l’on me pose lors de mes formations ou coachings.
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ToggleComment parler en public et gérer son stress ?
Ah ! le stress de prendre la parole en public. C’est de loin la préoccupation la plus répandue pour qui doit faire une intervention en public. Cette petite boule au ventre qui en chagrine plus d’un, alors, comment s’en débarrasser ? La mauvaise nouvelle est qu’il n’y a aucune technique à proprement parler pour se défaire du trac. Certains vous diront de boire un petit coup avant votre prise de parole ou encore d’imaginer vos auditeurs tous nus. Mais s’il vous plaît : ne faites pas ça !!! Il est impératif de pouvoir être en parfaite maîtrise de vos capacités physiques et cognitives. Il est de plus essentiel que vous soyez complètement ancré dans la réalité de ce que vous vivez et non dans votre imaginaire.
La bonne nouvelle est que si vous ne pouvez pas vous débarrasser totalement de votre trac, vous pouvez en faire un allié. Puiser dans l’énergie que vous procure votre stress vous permettra de le canaliser afin de l’utiliser au service de la transmission de votre message. (cf. article GLOSSOPHOBIE TRAC : comment dépasser vos peurs).
En plus de canaliser votre énergie, une bonne préparation va également vous aider à mieux gérer votre stress. La préparation doit se faire sur 3 niveaux :
- Préparation intellectuelle
- Préparation psychique
- Préparation physiologique
La préparation intellectuelle
Elle consiste en l’élaboration du contenu de votre discours. Avoir un discours bien construit vous permettra d’être plus à l’aise et en confiance quant à l’enchaînement de vos idées. Cela vous permettra ainsi de diminuer votre stress. La crainte majeure lorsque l’on doit prendre la parole est d’avoir un blanc, un trou de mémoire ou de se perdre dans ses idées. La structuration de votre discours vous permettra de palier cette éventualité. Dans l’article “COMMENT REDIGER UN DISCOURS en 10 étapes pour captiver votre auditoire”, je vous explique en détail comment préparer votre discours pour ne plus être perdu lors de vos prises de parole.
La préparation psychique
La préparation psychique est un travail qui se fait en amont de votre prise de parole. L’état de votre mental détermine votre niveau de stress. Plus votre mental sera renforcé, plus vous serez en maîtrise de vos émotions. Dans l’article sur le trac et la glossophobie, je vous explique comment repolariser vos pensées et apaiser votre esprit. En réorientant vos pensées sur ce qui importe et en libérant votre mental de ce qui l’encombre, vous serez plus à même de reconnecter votre esprit à votre cœur. Cela vous permettra ainsi d’être en parfaite symbiose avec le message que vous souhaitez délivrer, désencombré des effets de votre stress.
La préparation physiologique
Pour gérer votre stress de prendre la parole en public, à la logique et au cœur s’ajoute la préparation du corps. Cela passe d’une part par les entraînements et répétitions de votre intervention. Ce travail vous permettra de gagner en confiance, ce qui aura un effet appréciable sur la diminution de votre stress.
Votre corps et votre voix sont les instruments qui délivrent votre message. Leur mise en condition pour cette pratique vous permettra de vous sentir plus armé face au stress. Ainsi, avant votre intervention, une bonne préparation inclura une relaxation du corps, agrémentée d’une respiration profonde et abdominale. Ensuite, il sera nécessaire d’échauffer le corps ainsi que la voix pour les mettre en mouvement, les dynamiser et mieux faire circuler l’énergie du stress.
Comment répondre aux questions sans paniquer ? Comment parler en public
Le moment des questions n’est pas toujours l’instant que les orateurs anxieux, mal à l’aise et peu sûr d’eux préfèrent. Il y a toujours cette crainte de se retrouver confronter à des questions auxquelles on ne saura pas répondre. Figurez-vous que cela peut arriver et pourtant ce n’est pas si grave. Mais j’y reviendrai… Pour limiter au maximum le risque de panne sèche face au moment des questions / réponses, on va encore une fois se préparer. Au même titre que vous préparez votre discours, lors de vos recherches d’idées, il importe que vous consacriez un moment à la préparation des questions. Cela consiste à relever l’ensemble des questions que l’on serait susceptible de vous poser sur votre intervention et d’élaborer les réponses adéquates.
Première étape
Ainsi, pour répondre à une question, première chose à faire : écouter la question ! Oui, ça paraît évident dit comme ça, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas. Combien de fois ne voyons nous pas des personnes répondre aux questions qui les arrangent et non celles qu’on leur pose ? Pour vous assurez que vous répondez bien à la question posée, n’hésitez pas à la reformuler. Ensuite ne vous précipitez pas pour donner votre réponse. Prenez un temps pour organiser vos idées puis, délivrez votre réponse. Cela ajoutera à votre crédibilité.
Il se peut que l’on vous pose une question à laquelle vous n’avez pas la réponse. N’essayez surtout pas de botter en touche. Il se peut que la question posée ne soit pas de votre domaine de compétence ou que vous n’ayez pas les moyens de donner une réponse concrète. Dans ce cas, annoncez-le simplement et éventuellement, aiguillez l’auditeur vers les ressources qui pourraient le renseigner. Si maintenant il s’agit d’une question à laquelle vous n’avez tout simplement pas pensé et vous ne savez pas quoi répondre, il est préférable de l’assumer sans se sentir gêné. Vous avez le droit de ne pas tout savoir.
Comment faire face aux objections ? Comment parler en public
L’objection, selon la façon dont elle est amenée, peut être déstabilisante, voire piquante. Le grand piège face à une objection est de vouloir se justifier ou encore prouver que l’on a raison… ah ! l’égo.
Déjà, il est bon d’avoir à l’esprit que l’objection n’est pas toujours une volonté d’opposition. Il peut parfois s’agir d’une incompréhension, d’un besoin d’éclaircissement même si cela est formulé de façon négative. Qu’il s’agisse d’une opposition ou d’un besoin de précision, vous ne pouvez pas l’établir par vous même. C’est pourquoi il est crucial avant de répondre à une objection de creuser pour comprendre le fond de la pensée de votre interlocuteur. Cela permettra à votre auditeur de se sentir en confiance ce qui l’encouragera à accueillir plus facilement la réponse que vous allez lui formuler. Une fois que vous êtes sûr d’avoir bien compris ce qui pose problème à votre interlocuteur, vous pouvez argumenter votre réponse.
Il se peut que certaines objections soient justifiées. Certaines d’entre elles pourraient mettre en évidence les limites de votre idée ou argumentation. Soyez en mesure de l’assumer pour éviter de perdre votre crédibilité.
Comment gérer un public hostile ? Comment parler en public
Un public hostile peut être un auditoire qui connaît votre positionnement ou ce que vous avez l’intention d’annoncer et qui est en totale opposition avec vous. Il peut aussi s’agir d’interlocuteurs qui se désinteressent complètement de votre sujet ou vos propos. Son comportement est alors une façon de le manifester. Il est également possible que vous ayez un public qui soit contraint et forcé d’assister à votre intervention malgré lui.
Dans tous les cas, l’hostilité de vos interlocuteurs est toujours la manifestation d’émotions mal gérées et difficiles à accueillir pour l’auditeur. Les origines de ces émotions sont propres à la personne et ne vous appartiennent pas. Par contre la façon dont vous allez gérer la manifestation de ces émotions et leur comportement vous appartiennent.
Définir les règles
La première chose à avoir à l’esprit est qu’en tant qu’orateur, pendant le temps où prenez la parole, vous êtes le « maître » des lieux. C’est donc à vous de décider et définir comment les choses doivent se passer, ce qui acceptable pour vous ou non. C’est donc vous qui devez décider à quel moment le public peut prendre la parole et dans quelles conditions. Votre rôle est donc de déterminer les règles du jeu. Cependant, si les hostilités sont particulièrement manifestes, il est indispensable de les prendre en compte. Vous devrez alors vous adapter ou rassurer l’auditoire sur le fait que vous avez intégré leur état d’être.
Ensuite, sachez que vous ne pourrez rien faire avec un public hostile si vous ne lui témoignez pas de l’empathie (légitimation et compréhension des émotions d’autrui, ce qui n’est surtout pas se mettre à la place de l’autre !). L’empathie et l’écoute vont aider votre interlocuteur à s’apaiser. Prenez le temps nécessaire pour entendre ce que veut dire votre auditeur mécontent. Si le stress ou la contrariété vous submergent, pensez à vous recentrer et à respirer de nouveau de façon ample et détendue. Ensuite répondez à votre interlocuteur comme à une objection une fois qu’il s’est calmé.
Prenez le temps
Attention, cela peut parfois prendre du temps. Acceptez s’il le faut d’en dire moins, d’écourter votre présentation en allant à l’essentiel pour avoir suffisamment de temps pour gérer votre auditoire. De toute façon, si vous ne prenez pas le temps d’apaiser les tensions, il ne sert à rien de parler longuement ou non, votre message ne passera pas.
Comment maintenir l’attention lors des visio-conférences ? Comment parler en public
La période de la pandémie a imposé aux réunions, rendez-vous et autres prises de parole de se tenir en distanciel. Le présentiel a repris quelque peu ses droits. Cependant, cette période a permis de mettre en évidence le confort et le gain de temps que les échanges en visio-conférences procuraient. Malheureusement, cela vient aussi avec ses inconvénients. Il est en effet beaucoup plus difficile de maintenir l’attention de ses interlocuteurs. Faire passer ses messages de façon optimale est alors un plus grand challenge.
Voici quelques règles à mettre en place pour palier ses difficultés. Demandez si possible à vos interlocuteurs de s’isoler au moment de l’échange. Cela leur permettra d’être beaucoup moins facilement distraits. N’hésitez pas à passer un accord avec eux pour que chacun accepte d’allumer sa caméra. Ils seront d’autant plus engagés et attentifs à ce qui se dit.
En ce qui vous concerne, ne perdez pas de vue l’énergie et la dynamique que vous devez insuffler. Celles-ci se transmettent à travers votre voix et votre corps lors de votre prise de parole. Regardez l’objectif et non l’écran afin que vos auditeurs aient le sentiment que vous les regardez. Favorisez autant que possible l’interactivité, n’hésitez pas à interpeller personnellement tel ou tel auditeur avec des questions ou des remarques. Et enfin, faites des pauses régulièrement : la capacité d’attention est bien plus limitée en distanciel.
Et vous, quelles sont les questions qui vous préoccupent le plus concernant vos interventions en public ?
Comment parler en public
COMMENT REDIGER UN DISCOURS en 10 étapes pour captiver votre auditoire
Savoir comment rédiger un discours est un point d’achoppement chez bon nombre de personnes que j’ai pu accompagner. Un discours bien préparé est pourtant une base fondamentale qui vous permettra d’être clair, pertinent et idéalement percutant lors de vos prises de parole. […]
Savoir comment rédiger un discours est un point d’achoppement chez bon nombre de personnes que j’ai pu accompagner. Un discours bien préparé est pourtant une base fondamentale qui vous permettra d’être clair, pertinent et idéalement percutant lors de vos prises de parole. La préparation d’un bon discours passe par une phase de réflexion souvent négligée à tort. Pour apprendre comment rédiger un discours, je vous propose d’explorer les 10 étapes clés qui vous permettront à coup sûr de taper dans le mille !
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ToggleEndosser son rôle d’orateur
Pour que votre prise de parole marque les esprits, elle doit être conduite de telle façon que nul autre que vous puisse la délivrer comme vous le faites. C’est pourquoi il est important de se poser la question de ce que vous allez mettre de vous dans votre discours. Quelle est votre expérience, quel est votre rapport avec le sujet que vous traitez ? Quelle importance ce sujet a-t-il pour vous, quelle place tient-il dans votre vie ? Répondre à ces questions vous permettra de personnaliser votre prise de parole. Vous pourrez ainsi y introduire des exemples, des anecdotes qui vous impliquent directement. La personnalisation de votre discours vous mènera à faire une intervention qui sera davantage mémorable et captivante pour votre auditoire.
Identifier ses auditeurs
Il est une chose étonnante que j’ai pu constater au fil de mes années d’accompagnements et de coachings. Il n’est pas évident pour tout le monde que lorsque l’on prend la parole, ce n’est pas pour soi, mais pour le public. Votre présentation n’est jamais à propos de vous, de vos besoins, mais de votre audience. Même si vous cherchez à convaincre les gens, les faire changer d’opinion ou de comportement. S’ils le font, ce ne sera certainement pas pour vous faire plaisir ou parce qu’ils vous trouvent sympathique. Ils seront convaincus uniquement s’ils se sentent concernés. Vous ne pourrez les atteindre que si le message que vous leur transmettez s’adresse directement et spécifiquement à eux.
Always make it special for them / Faites toujours en sorte que ce soit spécial pour eux
Phill Waknell
On va donc commencer par se poser la question : “qui est le public ?” On va alors s’interroger sur ce qu’il sait du sujet que vous allez aborder. Qu’est-ce qu’il en pense ? Quel est son ressenti par rapport à ce sujet ? Quel est son comportement, quelles sont les actions qu’il mène ou non par rapport à ce sujet ?
Répondre à ces questions vous permettra d’adapter votre argumentation. Vous pourrez ainsi partir d’où ils sont pour les mener vers votre objectif.
Comprendre le contexte
Le contexte correspond aux circonstances dans lesquelles se produit votre prise de parole.
Il est fondamental de prendre en compte le contexte dans lequel évolue votre auditoire par rapport à votre sujet. Il est également essentiel d’intégrer comment celui-ci est vécu. Si celui-ci a un fort impact et touche de près votre thème, vous ne pouvez pas faire comme si de rien n’était. Prenons l’exemple d’une personne qui intervient dans une entreprise sur le thème “L’investissement au travail et la proactivité pour mieux évoluer”. Si cette entreprise traverse une vague de licenciements, cela constituera une période lourdement chargée émotionnellement pour les salariés. L’intervenant sera donc obligé de prendre en compte cette donnée et d’adapter ses propos à ce contexte particulier. La prise en compte du contexte dans lequel évoluent ses auditeurs est une marque d’empathie. Cela lui permettra de se sentir compris, ce qui facilitera la confiance et l’adhésion à ses propos.
S’adapter au cadre
Le cadre délimite l’espace, le lieu et les conditions dans lesquelles vous intervenez.
Il est essentiel de se conformer et d’intégrer le cadre dans lequel vous intervenez. S’agit-il d’un évènement ? Quel est-il ? Comment adapter votre discours à la réalité de cet évènement pour être plus percutant ? Quels liens pouvez-vous élaborer entre votre sujet et cet évènement ? Même questions s’il s’agit d’une entreprise, une association etc… Quelle que soit l’entité dans laquelle vous intervenez, réfléchissez aux connexions que vous pouvez établir entre elle, vous ou votre sujet. Cela permettra à votre discours de paraître plus tangible et plus ancré dans la réalité de vos interlocuteurs.
Définir son objectif
Un discours bien construit a toujours un but, une destination clairement définie et précise à atteindre. La question à se poser sera donc : “quel changement souhaitez-vous opérer chez vos auditeurs ?” Souhaitez-vous qu’ils adhèrent à votre point de vue ? Quelle opinion doivent-ils alors avoir sur le sujet que vous traitez ? Vous voulez qu’ils changent de fonctionnement ? Quelles actions doivent-ils mettre en place et dans quelles conditions ? Votre objectif doit pouvoir se définir en une seule phrase parfaitement explicite. Si votre objectif est brouillon et manque de précision, votre discours manquera de pertinence. Vous peinerez alors à être percutant.
Rechercher ses idées
Maintenant, vous savez à qui vous vous adressez (ce qu’ils savent, pensent, ressentent et font) et où vous voulez les amener (votre objectif : ce que vous voulez qu’ils pensent ou fassent). Vous allez donc rechercher l’ensemble des idées et éléments qui vont les conduire là où voulez en partant d’où ils sont. Quels sont les connaissances, informations et messages dont ils ont besoin pour faire évoluer leur ressenti, leur mode de pensée et de fonctionnement. Mettez sur une feuille l’ensemble des idées qui vous viennent à l’esprit. Faites également les recherches donc vous avez besoin pour compléter vos connaissances. La recherche de vos idées sera enrichie par toutes les réponses aux questions auxquelles vous aurez répondu antérieurement. Vous pouvez utiliser la technique du mind mapping pour organiser vos idées principales et vos sous-idées. Toutes les idées que vous trouverez ne feront pas forcément partie de votre discours. Cependant certaines données vous permettront de répondre à d’éventuelles questions ou objections.
Établir un plan
Une fois l’ensemble des idées relatives à votre sujet mis en lumière, vous allez les sélectionner et les hiérarchiser. Relevez quelles sont les idées principales. Selon la durée de votre intervention elles devraient être au nombre de 2 à 4 maximum. Regroupez ensuite l’ensemble des sous-idées autour des idées principales auxquelles elles appartiennent. Notez que si vous avez fait une mind map (que vous pouvez établir avec simplement une feuille et un crayon), la hiérarchisation se fait automatiquement. Vos idées principales et sous-idées doivent pouvoir se définir en un seul mot ou très court ensemble de mots.
Développer votre argumentation
Après avoir établi votre plan, vous allez pouvoir développer l’argumentation de chaque partie de votre discours. Attention cependant, on n’écrit pas un discours comme on fait une rédaction. En effet, il n’est pas question de rédiger des phrases toutes faites, pour les relire ensuite telles quelles en public. Regroupez autour de vos idées principales l’ensemble des sous-idées sous forme de mots clés. Ces mots clés constituent l’argumentation de votre intervention. Agrémentez votre argumentation d’illustrations tels que des exemples, des récits, des visuels ou encore des données ou des faits. Enrichissez votre prose de figures de style rhétoriques selon les effets recherchés. Enfin, terminez chaque partie en faisant une sous-synthèse puis une liaison avec la partie suivante.
Concevoir une introduction qui donne envie
L’introduction est ce qui doit donner envie à l’auditoire de vous écouter. C’est le moment où il va décider si ce que vous dites va l’intéresser ou non. Il est donc important de savoir rentrer rapidement dans le vif du sujet de façon accrocheuse. cf.article “Comment bien commencer un discours”. Lorsque vous introduisez votre sujet, c’est le moment où vous pouvez faire référence aux spécificités du public, du contexte et / ou du cadre. Vos auditeurs comprendront alors que votre prise de parole s’adresse et à eux et à personne d’autre. Il sauront que ce que vous allez dire leur est tout particulièrement dédié. C’est là une excellente façon de donner envie aux gens de vous écouter.
Conclure sur une note mémorable
La conclusion est le moment où vous affirmez à vos auditeurs ce qui doit être compris, intégré et changé à la lumière de votre argumentation. Vous avez cheminé avec eux pour les mener jusqu’à votre objectif. Ainsi est venu le moment de les solliciter pour passer à l’action afin de procéder au changement que vous attendez d’eux. Votre discours doit s’achever sur une touche originale en suscitant émotion ou surprise. Il peut s’agir d’une citation ou d’une figure de style. Choisissez des mots qui laisseront une forte impression dans l’esprit de vos auditeurs.
COMMENT AVOIR DU CHARISME POUR FASCINER VOTRE PUBLIC
Avoir du charisme lors de vos prises de parole va vous permettre de captiver l’attention et l’intérêt de votre auditoire. C’est ce qui donnera à votre public envie de vous suivre et de vous écouter. De plus, il sera inspiré et il […]
Avoir du charisme lors de vos prises de parole va vous permettre de captiver l’attention et l’intérêt de votre auditoire. C’est ce qui donnera à votre public envie de vous suivre et de vous écouter. De plus, il sera inspiré et il aura davantage confiance et envie d’adhérer à vos propos.
Avoir du charisme est une qualité qui n’est pas réservée qu’à certaines personnes qui en bénéficient de façon innée. Il s’agit d’un atout qui se développe et se travaille. Il est donc accessible à tous, si tant est qu’on y consacre le temps et l’investissement nécessaire.
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ToggleQue signifie avoir du charisme
Le charisme est un trait de personnalité qui se manifeste par une capacité à attirer et à influencer les autres de manière positive. Les personnes charismatiques ont un comportement confiant, expressif et convaincant. Elles sont également dotées d’une capacité à communiquer efficacement et à susciter l’enthousiasme chez les autres. Elles sont souvent perçues comme étant très persuasives et inspirantes. Une personne charismatique est capable de motiver et de mobiliser les autres pour atteindre des objectifs communs.
Pourquoi certaines personnes ont plus de charisme que d’autres
Certaines personnes vont naturellement développer une personnalité charismatique de par leurs éducation et expérience de vie. Pour d’autres, cette aptitude aura besoin d’être travaillée. Cela leur permettra d’être davantage visibles, écoutés, crédibles, convaincants et fédérateurs.
Les personnes qui ont naturellement du charisme ont instinctivement su développer un lien très fort avec leur monde intérieur. Il y a non seulement une conscience, mais surtout une profonde acceptation de ce monde intérieur. Un monde qu’elles prennent soin de cultiver et de nourrir positivement. Une éducation façonnée de messages positifs, d’encouragements à s’écouter, s’accueillir et s’accepter tel que l’on est, va favoriser une solide connexion avec notre monde intérieur. De même, les incitations à s’exprimer, se sentir écouté et compris dès le plus jeune âge, vont permettre de renforcer ce monde intérieur.
Le charisme se construit de l’intérieur pour aller se manifester à l’extérieur. Il en résulte une personne avec une aura rayonnante et une expressivité riche et captivante.
Ainsi, pour avoir du charisme, développer cette aptitude consistera à modeler votre monde intérieur. Cela se résumera à le renforcer et établir une forte connexion avec lui. Il s’agira également de revisiter votre communication afin qu’elle reflète votre force intérieure.
Remodeler son monde intérieur pour avoir du charisme
Développer son charisme mène inévitablement à faire un travail d’introspection sur soi-même. Il en résulte une reconsidération de ses croyances, perceptions et acquis. Pour remodeler son monde intérieur, on va donc s’intéresser à l’optimisation de l’estime de soi ainsi que de sa confiance en soi.
L’estime de soi
L’estime de soi est un concept psychologique qui se réfère à la perception qu’une personne a d’elle-même et à la valeur qu’elle se donne en tant qu’individu. Il s’agit d’une évaluation subjective de sa propre valeur, de ses compétences et de ses réalisations.
L’estime de soi est influencée par de nombreux facteurs tels que l’éducation, les expériences de vie, les relations interpersonnelles, les succès et échecs, ainsi que les normes culturelles. Les personnes dotées d’une estime de soi élevée ont tendance à être plus confiantes, résilientes et satisfaites de leur vie. Celles qui ont une faible estime de soi ont tendance à se renfermer, peinent à s’exprimer librement et éprouvent des sentiments néfastes tels que l’anxiété ou la déprime.
L’estime de soi va être conditionnée par 3 éléments fondamentaux : les messages que l’on s’adresse à soi-même, savoir prendre soin de soi et les influences extérieures.
Quels sont les messages que l’on s’adresse à soi-même ?
Les messages que l’on s’adresse à soi-même sont souvent inconscients. Cependant, la façon dont on se parle intérieurement va directement influencer notre estime de soi ainsi que le regard que l’on porte sur soi-même. Il importe alors de relever tous les moments où on a tendance à avoir des pensées telles que : “je suis nul/le”, “j’y arriverai jamais”, “je suis trop bête”… Il n’est pas question de lutter contre ces pensées pour les remplacer par des pensées positives. Mais simplement de les conscientiser pour les remettre en perspective. Il s’agit ensuite de vérifier de façon objective si les messages négatifs que l’on s’adresse sont justifiés. Il est également nécessaire d’apprendre à s’adresser quotidiennement des messages d’encouragement, de bienveillance et de félicitation. Ainsi, ceux-ci prendront de plus en plus l’espace occupé par les messages négatifs, améliorant ainsi le regard que l’on porte sur soi.
Savoir prendre soin de soi
Une mauvaise estime de soi est également générée par une non prise en compte de ses propres besoins, valeurs, opinions, idées, droits, ressentis. La négligence de ces éléments entraine une dévalorisation de sa propre personne. Pour rehausser son estime de soi, il importe de considérer davantage et d’agir selon ses propres besoins de façon conciliable avec autrui, d’assumer ses idées et opinions, de faire valoir ses droits et de prendre soin de ses émotions. Il devient alors plus aisé d’être pleinement soi-même, d’oser être différent ou d’accepter de ne pas forcément être ce que les autres attendent de nous.
Les influences extérieures
Comme vu précédemment, les messages que l’on s’adresse ont un fort impact sur l’estime de soi. Il en va de même avec ceux reçus de notre entourage. Malheureusement, même la personne la plus solide intérieurement finira par être affectée par les discours négatifs prononcés à son égard. Considérez votre entourage, vérifiez si les messages qu’il vous envoie vous aident à vous sentir bien et s’ils renforcent ou non votre estime de soi. Et si ce n’est pas le cas, faites votre possible pour mettre à distance ce qui vous nuit pour évoluer dans un environnement plus enrichissant.
Ainsi, en améliorant votre discours intérieur, en respectant ce qui vous importe et en vous éloignant des messages nuisibles, vous augmenterez votre estime de soi. Vos ressentis intérieurs seront alors plus sereins, ce qui contribuera à renforcer votre monde intérieur.
La confiance en soi
Une estime de soi renforcée va permettre de consolider les fondements de la confiance en soi.
La confiance en soi est un concept qui se réfère à la croyance en ses propres capacités, compétences et valeurs en tant qu’individu. C’est la conviction intérieure que l’on est capable de réaliser des objectifs et de surmonter des obstacles.
Ainsi, pour accroître sa confiance en soi, il convient de travailler sur ses croyances limitantes et d’alimenter son intériorité.
Les croyances limitantes
Une croyance limitante est une pensée ou une conviction profonde qu’une personne a sur elle-même, sur les autres ou sur le monde. Cette croyance limite la personne dans ses actions et ses possibilités. Nos croyances peuvent avoir des conséquences positives ou négatives sur nos vies. Cependant, les croyances limitantes sont souvent des croyances à impacts négatifs. Elles ont tendance à nuire au bon développement et à l’évolution de celui qui s’y soumet.
Les croyances limitantes sont souvent formées à partir de l’éducation et de l’expérience de la personne, de ses interactions sociales et de ses perceptions de la réalité. Elles peuvent être basées sur des erreurs de raisonnement, des généralisations hâtives, des expériences passées négatives, des stéréotypes ou des pressions sociales.
Prenons l’exemple d’une personne qui a une croyance limitante sur ses capacités intellectuelles. Elle peut avoir la pensée suivante : « je ne suis pas assez intelligent pour réussir dans un domaine académique ». Cela peut alors l’empêcher de poursuivre ses études ou de se lancer dans une carrière qui l’intéresse. De même, une personne qui a des croyances limitantes sur ses possibilités à pouvoir s’exprimer avec éloquence peut penser « je n’ai pas ce qu’il faut pour faire un bon orateur ». Cela peut alors l’entraver dans la mise en œuvre de ce qui lui permettrait de développer son habilité à parler en public et à y prendre du plaisir.
Il est important de reconnaître et de remettre en question ses croyances limitantes afin de les dépasser et d’atteindre son plein potentiel. Cela peut se faire en prenant conscience de ses pensées négatives et en les remettant en question à la lumière de faits de façon objective. Vous pouvez aussi recenser l’ensemble des preuves qui contredisent ces croyances pour installer et renforcer des croyances plus positives et plus constructives.
Alimenter son monde intérieur
Alimenter son intériorité consiste à se nourrir de l’intérieur pour se faire grandir en tant qu’être humain. Cela consiste alors à développer ses aptitudes et compétences, renforcer ses connaissances et oser faire des expériences pour accroître ses capacités.
Développer vos aptitudes et compétences
Développer vos aptitudes et compétences en travaillant, en vous exerçant et en apprenant vous permettra d’être plus confiant quant à vos possibilités. Par exemple, pour développer vos compétences d’orateur, il importe que vous vous exerciez régulièrement en pratiquant les outils et techniques adéquats.
Renforcer ses connaissances
Nourrissez votre jardin intérieur en développant le champ de vos connaissances. Ainsi, explorez les sujets qui vous passionnent en profondeur et ouvrez-vous à d’autres domaines afin de pouvoir vous exprimer librement et en toute confiance. Attention cependant, il n’est pas question de se contenter de consommer de l’information. Il importe d’avoir une réflexion et un recul quant aux connaissances que vous emmagasinez. Avoir du charisme, c’est aussi être capable de se construire un positionnement clair, assumé et personnalisé.
Oser faire des expériences
Oser faire des expériences nous mène à affronter nos peurs. Cela nous permet ainsi d’élargir notre zone de confort. Plus on expérimente, plus on trouve de l’aisance dans des situations qui nous semblent inconfortables de prime abord.
Alimenter votre intériorité en augmentant vos compétences, connaissances et expériences vous permettra de trouver votre vraie place et d’accroître votre sentiment de légitimité. Vous dégagerez ainsi davantage de confiance, de force, d’autorité et de crédibilité.
Avoir du charisme avec une communication qui reflète votre force intérieure
Remodeler votre monde intérieur ne se fera pas en un jour. Pour avoir du charisme, il importe d’adopter une communication qui témoignera de votre solidité intérieure en devenir. Elle se doit également de transmettre votre énergie, votre dynamisme et votre implication dans ce que vous dites.
La forme c’est le fond qui remonte à la surface.
Victor Hugo, L’utilité du Beau
Savoir manier le verbe
Avoir du charisme consiste à avoir une communication avec un vocabulaire riche et varié. Il importe également d’adapter son niveau de vocabulaire que ce soit sur le style ou la complexité, aux milieux, situations et publics rencontrés. En tant qu’orateur, il est intéressant de savoir user à bon escient de figures de style pour agrémenter vos discours.
La clarté, la concision et la précision, sauront faire preuve de votre crédibilité et de votre maîtrise, asseyant ainsi votre autorité sur votre domaine d’intervention. D’où la nécessité d’une préparation soignée pour un discours habilement structuré.
L’expression du corps
Votre langage corporel est le reflet de votre monde intérieur et de vos intentions de communication. Avoir du charisme dans sa communication consiste à exprimer une attitude confiante, expressive et maîtrisée en ayant de la présence.
L’attitude confiante va se refléter avant tout dans votre posture. Optez pour la posture d’ancrage pour augmenter votre qualité de présence (cf. article Trac et Glossophobie). Avec les pieds solidement enracinés au sol, le corps détendu mais tonique, la colonne vertébrale allongée et la poitrine ouverte.
Votre regard se doit d’être vivant, imprégné de la teneur de votre message pour être expressif. Il importe également de regarder vos interlocuteurs dans les yeux pour affirmer votre présence et créer le lien avec eux.
Votre gestuelle et vos déplacements sont choisis, maîtrisés et accompagnent de façon précise votre communication verbale.
La communication vocale
Votre voix véhicule de votre pensée, se doit d’être vibrante et résonnante. Pour ce faire, elle se base sur une respiration ample et profonde. Elle trouvera son rythme, sa tonalité et sa clarté en sachant s’harmoniser avec votre expression corporelle (cf. article Comment travailler sa voix).
Donnez du sens aux mots à travers votre intonation grâce aux intentions et émotions que vous choisissez de transmettre.
Veillez également à éviter les tics de langage pour consolider votre crédibilité (cf. article Tics de langage).
Communiquer avec le coeur
La personne charismatique s’emploie à communiquer à partir de son intériorité pour atteindre le coeur de ses interlocuteurs avec son message. Elle s’exprime alors avec son coeur, à travers ce qui la touche, l’émeut, la fait vibrer ou la révolte. Ses paroles sont ainsi teintées de la force de sa passion, de la douceur de sa vulnérabilité et de chaleur humaine à travers son empathie.
Avoir du charisme est donc une aptitude qui peut se développer et s’améliorer en travaillant sa force intérieure et ses capacités de communication. On adopte alors une communication empreinte d’émotion, de sincérité et d’authenticité.