Foudre d'Eloquence
ÊTRE INTROVERTI ET A L’AISE A L’ORAL
Lorsque l’on est de nature introvertie, le simple fait de devoir composer avec le monde extérieur peut présenter quelques difficultés. Les introvertis ont tendance à puiser leur énergie dans des moments de solitude, de réflexion et d’introspection. Ils apprécient davantage les moments […]
Lorsque l’on est de nature introvertie, le simple fait de devoir composer avec le monde extérieur peut présenter quelques difficultés. Les introvertis ont tendance à puiser leur énergie dans des moments de solitude, de réflexion et d’introspection. Ils apprécient davantage les moments de repli dans leur bulle, qu’à l’effervescence des foules. Si vous êtes introverti, être exposé au regard des autres n’est clairement pas ce que vous préférez. Cela peut alors rendre l’exercice de la prise de parole en public des plus inconfortables.
En tant qu’entrepreneur, vous avez certainement des clients à convaincre ? Il est également primordial pour vous d’être capable de motiver et mobiliser vos équipes et vos partenaires autour de vos projets. En tant que professionnel, vous avez également besoin d’asseoir votre crédibilité dans votre expertise. Alors, pour toutes ces raisons, vous ne pouvez pas faire l’impasse sur votre communication orale.
Mais alors, comment concilier cette tendance à la réserve avec la nécessité de s’exprimer en public ? C’est là tout le défi pour les introvertis. Contrairement à ce que l’on a tendance à penser, les introvertis peuvent faire d’excellents orateurs. Il suffit d’appliquer les bonnes stratégies et, avec une préparation adaptée, nul doute que vous y arriverez.
Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est l’introversion et comment en faire un allié pour être à l’aise à l’oral. Vous découvrirez comment faire de votre nature introvertie un véritable atout lors de vos prochaines prises de parole en public.
Au Sommaire
ToggleQu’est-ce que l’introversion ?
Le terme « introverti » fait partie de ces mots souvent utilisés dans notre langage quotidien, mais il est parfois mal compris. Être introverti ne signifie pas être timide, antisocial ou renfermé sur soi-même, même si ces clichés persistent. En réalité, l’introversion est un trait de personnalité bien défini dans le domaine de la psychologie. Il ne concerne pas simplement la manière dont nous interagissons avec les autres, mais aussi la manière dont nous nous ressourçons et réagissons à notre environnement.
L’origine du terme en psychologie
C’est le célèbre psychiatre suisse Carl Jung qui, dans les années 1920, a introduit les concepts d’introversion et d’extraversion pour décrire deux façons opposées d’interagir avec le monde. Selon Jung, les extravertis sont des personnes qui puisent leur énergie dans les interactions sociales et les stimuli extérieurs, tandis que les introvertis se ressourcent en eux-mêmes, dans la réflexion et la solitude. Plutôt que de voir l’introversion et l’extraversion comme des traits fixes, Jung les envisageait comme un spectre. Nous avons tous des éléments des deux tendances en nous, mais chacun a tendance à pencher davantage vers l’un ou l’autre côté du spectre.
Les principales caractéristiques des introvertis
Être introverti signifie avant tout que vous rechargez vos batteries en passant du temps seul ou dans des environnements calmes ou intimistes. Contrairement aux extravertis, qui se sentent revigorés après des interactions sociales, les introvertis peuvent trouver ces mêmes interactions épuisantes, même si elles sont plaisantes. Voici quelques-unes des caractéristiques typiques des introvertis :
Besoin de solitude pour se ressourcer
Ils retrouvent leur paix intérieure grâce à des moments de solitude. Les instants calmes et les activités solitaires comme la lecture, l’écriture ou la méditation ont leur préférence . De plus, le besoin de se retirer pour retrouver leur énergie se fait généralement ressentir après des événements sociaux intenses.
Grande sensibilité
Très en contact avec ses émotions, l’introverti peut parfois être sujet à de l’ hypersensibilité. Les évènements extérieurs, peuvent rapidement avoir un impact sur ses ressentis intérieurs.
Une tendance à la réflexion profonde
Les introvertis aiment réfléchir avant de parler ou d’agir. Ils prennent le temps de traiter l’information, ce qui en fait souvent des personnes très réfléchies. Ils aiment aussi analyser et observer avant de s’engager dans une conversation.
Préférence pour les interactions en petit groupe
Les introvertis ne sont pas nécessairement antisociaux, mais ils préfèrent les interactions significatives, souvent en tête-à-tête ou dans de petits groupes. Les grandes foules et les événements bruyants peuvent être dérangeants pour eux.
Sensibilité aux stimuli externes
Les introvertis sont souvent plus sensibles aux bruits forts, aux environnements chaotiques et aux stimuli en général. C’est pourquoi ils ont tendance à chercher des environnements plus calmes pour se concentrer et se sentir à l’aise.
Grande capacité d’écoute
Les introvertis sont souvent d’excellents auditeurs. Ils préfèrent laisser les autres s’exprimer et prennent le temps de bien comprendre les points de vue avant de réagir. Cela en fait souvent des amis ou collègues appréciés pour leur compréhension et leur empathie.
Si vous vous demandez si vous êtes vraiment une personne à tendance introvertie, je vous invite à faire le test de personnalité issue du livre Laurie Hawkes “La force des introvertis” : test de personnalité
Accepter son introversion pour mieux en tirer profit
Arrêter de vouloir être comme un extraverti
L’erreur est de penser qu’il faut « agir comme un extraverti » pour réussir à l’oral. Certaines personnes viennent parfois me voir en coaching et me disent qu’elles veulent s’exprimer comme tel ou tel conférencier qu’elles admirent, car il s’agit d’un véritable showman. Le problème est que, souvent cela ne correspond pas à leur personnalité. Aller à l’encontre de votre propre individualité ne fera qu’enlever toute authenticité à vos prestations. De plus, forcer sa nature, ne fera que rendre l’exercice de la prise de parole en public plus désagréable et difficile. Il peut être intéressant de s’inspirer des orateurs que l’on admire, mais pas pour les copier.
Il devient primordial de se défaire une bonne fois pour toutes du mythe selon lequel seuls les extravertis font de bons orateurs. Personnellement, je suis de nature plutôt introvertie, et cela ne m’a pas empêché de faire du théâtre, d’animer quotidiennement des formations ou encore de délivrer des conférences.
Pour aller plus loin, cf. l’article “Comment être soi-même lors de ses prises de parole en public”
Exploiter les atouts de sa personnalité
Il est essentiel d’apprendre à accepter et à apprécier sa personnalité d’introverti. Elle a ses propres atouts et savoir les exploiter vous mènera à délivrer des discours à la fois riches et impactants. Dans son article sur les PDG introvertis, “Comment les PDG introvertis redéfinissent le leadership”, Forbes énumère les atouts de ce trait de personnalité dans le leadership.
Si votre introversion vous mène à beaucoup lire, étudier et réfléchir, utilisez la force de vos connaissances et réflexions pour délivrer des discours avec un message pointu et percutant. Votre capacité d’écoute et votre sensibilité vous permettront de créer une connexion privilégiée avec votre auditoire. Osez explorer votre créativité pour construire des présentations originales qui feront de vos prestations des moments mémorables.
Explorer qui vous êtes
D’une façon générale, partez à la découverte de vos traits de personnalité pour les utiliser à votre avantage lors de vos prestations orales. Par exemple si c’est la douceur qui vous caractérise, explorez-la dans toute votre expressivité pour définir une communication fidèle à votre identité. Observez comment elle se caractérise dans votre voix, votre gestuelle ou encore votre façon d’amener les choses. Puis amplifiez-la pour donner de l’intensité à votre communication. Faites de même si on parle de vous comme étant une personne dynamique ou alors apaisante, enthousiaste, réfléchie etc. Quels que soient vos traits de personnalité appuyez-vous dessus pour définir votre identité d’orateur.
Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, est l’un des introvertis les plus connus du monde des affaires. Il avoue ne pas être à l’aise lors des grandes réceptions ou des conférences, mais il excelle en parlant des sujets qu’il maîtrise, comme la technologie et l’innovation. Au lieu de se forcer à être un « orateur qui fait le show », il mise sur sa connaissance technique et sa réflexion analytique pour impressionner ses interlocuteurs.
Tout ce qui brille…
Si vous êtes introverti, il est vraiment important de rester fidèle à qui vous êtes pour être à l’aise et donner des présentations de qualité. Vous n’avez pas besoin de faire un show à tout prix pour être convaincant ou marquer les esprits. Je me souviens d’un conférencier lors d’un événement auquel j’avais assisté. Il était plein d’énergie, super drôle, et franchement, il a vraiment mis l’ambiance. Un vrai showman ! Mais quand je demandais aux gens ce qu’ils avaient retenu de son intervention, personne n’était capable de me citer ne serait-ce qu’un un seul élément. Moi non plus d’ailleurs. Alors que d’autres intervenants, plus calmes et posés, ont laissé une impression bien plus forte. Grâce à la profondeur de leur discours et la justesse de leur prestation, au final, ce sont eux qui ont vraiment marqué les esprits.
Susan Cain, l’auteure de Quiet : Le pouvoir des introvertis dans un monde trop bavard, a longtemps souffert de son introversion. Elle se sentait souvent freinée par cette caractéristique. Au lieu de la voir comme un handicap, elle a décidé d’en faire un véritable atout. Elle a transformé cette caractéristique en force en donnant des conférences qui ont inspiré des millions de personnes. Elle n’a pas essayé de se transformer en une personne extravertie pour être écoutée. Non, elle a simplement misé sur ce qui la rend unique : son calme, sa réflexion et surtout, son authenticité. Et c’est précisément ça qui a captivé son audience. Elle nous montre que pour avoir de l’impact, il ne s’agit pas d’être le plus bruyant ou le plus énergique dans la salle, mais d’être sincèrement soi-même.
Cf l’article “Les 6 plus grands Mythes sur la Prise de Parole en Public”
Parlez avec confiance, même en tant qu’introverti
Vous voyez, être introverti ne signifie pas être condamné à rester silencieux. En comprenant et en acceptant votre nature, vous pouvez devenir un orateur confiant, même si cela ne vous semble pas naturel au départ.
Alors maintenant, c’est à vous ! Essayez de définir quels sont les caractéristiques de votre personnalité. Comment pouvez-vous les mettre à profit au service de votre communication orale? Laissez un commentaire et partagez votre expérience. Et si vous voulez aller plus loin, téléchargez l’ebook gratuit “Les 9 piliers pour réussir ses prises de paroles malgré la peur”
5 ERREURS QUI VOUS EMPÊCHENT DE CAPTIVER VOTRE AUDITOIRE
Savoir captiver son auditoire n’est pas donné à tout le monde. Nous avons tous déjà assisté à des présentations qui, malgré le sujet prometteur, nous a laissé indifférents ou pire nous a ennuyé. Vous vous rappelez peut-être d’une conférence où votre esprit […]
Savoir captiver son auditoire n’est pas donné à tout le monde. Nous avons tous déjà assisté à des présentations qui, malgré le sujet prometteur, nous a laissé indifférents ou pire nous a ennuyé. Vous vous rappelez peut-être d’une conférence où votre esprit vagabondait ailleurs, ou alors, où vous jetiez des coups d’œil discret à votre téléphone. Mais que s’est-il passé ? Pourquoi cet orateur, pourtant expert dans son domaine, n’a-t-il pas réussi à vous captiver ?
En tant que communicant, votre objectif est de capturer l’attention de votre public, de la maintenir et de faire en sorte que votre message résonne. Si cela semble difficile, c’est souvent à cause de quelques erreurs courantes que vous pourriez commettre sans même vous en rendre compte. Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble cinq de ces erreurs fréquentes, et surtout, comment les éviter. Vous êtes prêt ? On y va !
Au Sommaire
Toggle1. Le Manque d’Énergie où Quand l’Auditoire s’endort
Imaginez : vous êtes assistez à une conférence sur un sujet qui vous intéresse, tout devrait bien se passer sauf que… l’orateur manque de vie. Il s’exprime avec une voix monotone, dans un corps figé. Le temps commence à paraître long. Vous vous tortillez sur votre chaise. Vous peinez à maintenir votre attention. Puis, vous regardez l’heure, en vous demandant : « Quand est-ce que ça se termine ? »
Beaucoup de personnes oublient que prendre la parole face à un public, c’est à la fois transmettre et surtout défendre un message. Notre rôle, en tant qu’orateur, est de s’investir totalement dans notre communication, pour s’assurer de l’assimilation et de l’intégration de ce message par notre auditoire. On ne peut pas se contenter de débiter des mots les uns après les autres en espérant que le public fera l’effort d’en saisir la pertinence.
Investir son discours pour défendre ses idées
Votre engagement mental et corporel a un impact considérable sur l’énergie que vous transmettez. Pour captiver votre auditoire, il est essentiel de dynamiser votre discours en posant des intentions fortes derrière chaque idée que vous partagez. Cherchez à enthousiasmer, faire réfléchir, émouvoir, alerter ou encore surprendre… En adaptant votre état d’esprit et votre langage corporel, vous donnerez vie à votre discours et engagerez efficacement votre public.
C’est la qualité de votre énergie qui vous permettra de captiver votre auditoire.
Veillez alors à être plus aligné que Droopy 😉
Pour aller plus loin cf l’article: “Comment être éloquent”
2. L’Absence de Connexion : Quand on oublie l’Auditoire
Récemment, j’ai travaillé avec un informaticien réseau sur la présentation de sa solution Cloud pour ses clients. Il proposait de jolis schémas explicatifs. Son discours était passionné, rempli d’entrain et d’énergie. Il aime ce qu’il fait, c’est sûr… Mais malheureusement, on peine à le suivre. Vous savez pourquoi ?
Et l’auditoire dans tout ça ?
Il était tellement dans son élément, qu’il avait oublié de prendre en compte son public. Comme il était dans son univers, il n’a crée aucune connexion avec ses auditeurs pour les intégrer dans son monde. En fait, il se parlait à lui-même, ses yeux rivés sur ses schémas, il n’établissait aucun contact visuel avec son public. De plus, sa présentation, beaucoup trop axée sur les aspects techniques, ne prenait pas en compte la réalité et les besoins spécifiques de ses clients potentiels.
Comment se connecter avec son public
Établissez un contact visuel permanent avec vos auditeurs pour vous assurez qu’ils vous suivent. Adaptez votre discours à leur réalité, préoccupations et besoins. Et si la configuration le permet, n’hésitez pas à créer des interactions avec votre public. Cela vous permettra de créer une connexion authentique, ainsi, vous serez capable de maintenir leur attention et intérêt tout au long de votre présentation.
3. Un Discours Trop Confus : L’Importance de la Clarté
Il y a des orateurs qui fourmillent d’idées et qui, au moment de faire leur présentation, les expriment au fur et à mesure qu’elles se présentent dans leur esprit sans aucun fil conducteur. Peut-être vous reconnaissez-vous dans ce profil ?
Ces idées peuvent être intéressantes, riches et pertinentes. Mais lorsqu’elles sont énoncées de façon désordonnées, on obtient un discours qui part dans tous les sens. Un discours désorganisé est difficile à suivre, il peut vite fatiguer et désintéresser l’auditoire. S’il se sent perdu ou s’il a l’impression de ne pas comprendre, votre public va perdre tout intérêt à ce que vous dites et va rapidement décrocher.
Guidez vos auditeurs grâce à une bonne structure
Avant de commencer, définissez un objectif précis et clair, pour établir où vous voulez amener vos auditeurs.
Ensuite, structurez votre discours en fonction de ce but à atteindre. Organisez vos idées de façon cohérente et stratégique de façon à mener vos auditeurs vers votre objectif final.
Une présentation bien construite permet de garder éveillée la concentration et l’attention du public.
Pour aller plus loin, cf l’article “Comment rédiger un discours”
4. Quand c’est la voix qui nous perd
Certaines personnes peuvent avoir une voix monotone. Un rythme trop lent, une intonation monocorde, ou encore un volume de voix trop bas, peuvent vous faire perdre votre auditoire. Si les gens ne s’endorment pas, ils auront vite fait de plonger le nez dans leur portable ou de laisser vagabonder leur esprit vers d’autres contrées.
Pour redynamiser la voix
Comme on l’a vu précédemment, cela est dû à un manque d’engagement et d’énergie. Le fait de poser des intentions dans votre discours va vous permettre de faire varier le rythme et l’intonation de votre voix. Grâce à votre engagement, le volume de votre voix s’intensifiera et saura moduler en fonction des émotions que vous exprimerez.
Doser l’énergie
Mais peut-être faites-vous partie de ces gens qui, au contraire, parlent trop vite. Si on vous dit régulièrement : « tu vas trop vite, je n’arrive pas à te suivre », il y a des chances que cela vous concerne.
Que ce soit dû à la nervosité ou à une énergie débordante, il est tout aussi difficile de suivre un orateur qui s’exprime avec un débit trop rapide. Souvent, les mots ne sont pas articulés, ce qui rend la compréhension compliquée. Mais surtout, vos auditeurs ont besoin de temps pour assimiler les informations qu’ils reçoivent.
Et si c’est trop compliqué à suivre et à comprendre, la plupart auront tendance à décrocher. Et ce n’est certainement pas ce que vous voulez.
Respire…
Si vous avez tendance à parler trop vite, entraînez-vous à poser des silences. Cela vous permettra d’une part de respirer, mais aussi de casser votre rythme. Les variations de rythme permettent de maintenir éveillé le cerveau de vos auditeurs.
Vous pouvez aussi ralentir le débit de votre phrasé en exagérant l’articulation des mots que vous prononcez. La sonorité des mots gagnera alors en résonance, ce qui les rendra plus percutants.
Les variations et modulations de votre voix vous aideront à maintenir l’attention de votre auditoire.
Pour aller plus loin cf l’article:”Comment travailler sa voix”
5. Le manque de simplicité
Vous avez sans doute déjà entendu l’expression « trop d’informations tue l’information ».
Lorsque vous êtes passionné par votre sujet, vous pouvez avoir envie de tout dire, pensant que cela renforcera l’impact de votre message. Vous avez peut être l’impression que l’accumulation d’éléments sera bénéfique pour mieux convaincre vos interlocuteurs.
Pourtant, sans vous en rendre compte, vous produisez l’effet inverse. L’excès de détails ou de digressions tend à lasser et à perdre votre auditoire.
Aller droit au but
Favorisez la concision pour exprimer vos idées. Construisez des phrases courtes et faciles à comprendre. Mais attention, concision ne veut pas dire absence de précision. Exprimez vos idées de façon explicite, sans vous perdre dans les détails inutiles.
Un discours clair, concis et précis vous garantira l’attention de vos auditeurs.
Apprenez, ajustez, et brillez !
En évitant ces erreurs, vous améliorerez considérablement votre capacité à captiver votre auditoire.Travaillez la qualité de votre énergie, connectez avec vos auditeurs, structurez votre discours, faites résonner votre voix et restez simple. Ainsi, vous pourrez transformer vos présentations. Plus qu’un simple discours, vous offrirez une expérience captivante et mémorable à votre audience.
Alors, la prochaine fois que vous vous apprêtez à prendre la parole, rappelez-vous de ces conseils. Pratiquez, ajustez, et surtout, restez vous-même. Vous avez déjà tout ce qu’il faut pour captiver votre public !
N’hésitez pas à partager vos expériences ou à poser vos questions dans les commentaires ci-dessous !
COMMENT FAIRE UN PITCH PARFAIT : LES CLES POUR CAPTIVER ET CONVAINCRE EN QUELQUES MINUTES
Savoir faire un pitch, c’est être capable de présenter une idée, un projet ou une entreprise en un temps record. Vous ne disposez en général que de quelques minutes voire quelques secondes à peine. Pour les entrepreneurs, cette compétence est cruciale. Un […]
Savoir faire un pitch, c’est être capable de présenter une idée, un projet ou une entreprise en un temps record. Vous ne disposez en général que de quelques minutes voire quelques secondes à peine.
Pour les entrepreneurs, cette compétence est cruciale. Un bon pitch peut ouvrir des portes, attirer des investisseurs, et convaincre des partenaires potentiels.
À l’inverse, un pitch mal maîtrisé peut fermer des opportunités et laisser une impression mitigée, voire négative. Imaginez, vous avez travaillé des mois sur une idée révolutionnaire, mais faute de savoir la présenter correctement, elle passe inaperçue. C’est tout simplement un risque que vous ne pouvez pas vous permettre de prendre. Alors, lisez la suite…
Au Sommaire
ToggleComment faire un pitch qui donne envie d’aller plus loin avec vous
Le pitch, c’est un peu comme un premier rendez-vous : vous n’avez qu’une seule chance de faire bonne impression. Mais comment transformer quelques minutes en une opportunité en or ?
Toucher la corde sensible : L’importance de l’émotion
Le cerveau humain est complexe, mais lorsqu’il s’agit de prise de décision, il réagit d’abord de manière émotionnelle avant de passer à une analyse plus rationnelle.
C’est pourquoi un bon pitch doit s’adresser directement à cette partie émotionnelle. Pour ce faire, vous pouvez raconter une histoire, susciter des images mentales, évoquer des situations dans lesquelles votre auditoire pourrait se reconnaître. Grâce à cela, vous serez en mesure de capter l’attention et donner envie d’en savoir plus. Par exemple, Steve Jobs ne vendait pas simplement des produits, il vendait des rêves, des révolutions technologiques qui allaient changer la vie des gens.
Savoir pitcher avec clarté en toute simplicité
Un pitch n’est pas une démonstration technique ou une présentation académique. Il doit être clair, avec des phrases courtes et un vocabulaire simple et accessible à tous. Veillez à éviter le jargons technique.
L’idée est de transmettre votre message de façon à ce qu’il soit compris immédiatement, sans besoin d’effort de réflexion de la part de vos interlocuteurs. Votre idée ou concept doit être accessible rapidement à la compréhension de n’importe qui . De plus, on doit tout de suite pouvoir capter la valeur de votre projet ou idée et ce en quoi il/elle est important ou urgent.
-> Voici un exemple de pitch de service simple, clair et précis :
Être concis sans négliger sa crédibilité
Vous n’avez que quelques minutes, voire parfois juste quelques secondes, pour convaincre. Chaque mot compte. Soyez concis et allez à l’essentiel.
Mais attention, concis ne veut pas dire superficiel ! Vous devez également songer à asseoir votre crédibilité. Vous pourrez alors évoquer vos réalisations, des clients prestigieux, des données concrètes, des chiffres clés…
Savoir mettre en avant sa crédibilité sans trop en faire, est un atout majeur pour donner envie à vos interlocuteurs de vous suivre.
Comment préparer un pitch qui fait mouche
Attention, bien qu’il s’agisse d’une présentation de courte durée, préparer un bon pitch prend du temps. Ne tombez pas dans le piège de parce que c’est court, on fait ça vite fait. Faire court et bien, nécessite d’y consacrer du temps.
Définir les points clés de votre projet ou idée
La première étape consiste à identifier les éléments essentiels de ce que vous voulez présenter.
- Quelle est l’idée centrale ?
- Quel est le bénéfice principal pour vos interlocuteurs ?
- …
Ces points clés doivent être les piliers de votre pitch, ceux autour desquels tout le reste gravite.
Identifier le besoin, le problème et votre cible
Lorsque vous préparez votre pitch, vous devez répondre à plusieurs questions fondamentales :
- A qui s’adresse votre idée ?
- Quel besoin, quel désir vous venez combler avec votre idée ?
- Quel problème vous pouvez résoudre ?
Vos auditeurs doivent pouvoir percevoir clairement les réponses à ces questions pendant votre pitch pour choisir de s’engager avec vous.
-> La vidéo ci-dessous, présente un pitch 2 minutes 30 pour une application. Bien que l’outil soit très technique, on comprend facilement les éléments clés. L’ingénieure explique de façon simple la valeur ajoutée de son application, à qui elle s’adresse et comment l’utiliser : video
Choisir une histoire palpitante
Pour captiver vos auditeurs, il est important de transformer votre présentation en un récit qui saura retenir toute leur attention. Vous créerez ainsi une connexion émotionnelle avec votre auditoire, tout en rendant votre message mémorable.
Le but de raconter une histoire est de toucher les auditeurs en éveillant chez eux des émotions diverses. Cela permet de susciter de l’empathie et de favoriser la bienveillance à votre égard.
Vous pouvez parler de l’origine de votre idée, des défis rencontrés, des expériences vécues grâce à votre solution…
-> Par exemple, au lieu de dire : « Nous avons développé un nouveau logiciel qui a telle fonction », racontez comment vous avez aidé un de vos clients en difficulté grâce à votre logiciel, et comment votre solution lui a permis de résoudre ses problèmes.
Utiliser la forme narrative permet de rendre votre présentation plus accessible et plus humaine.
Relever ce qui vous rend unique
Bien identifier ce qui vous différencie de ce qui existe déjà sur le marché.
Cela peut être votre technologie, votre approche, votre modèle économique, ou encore la constitution de votre équipe etc. Mettez l’accent sur ce en quoi votre idée est révolutionnaire ou innovante.
Quelle que soit la différence, elle doit être mise clairement en avant. Mais on doit aussi pouvoir comprendre facilement en quoi cette différence est un plus.
Structurer votre pitch : une approche en trois étapes
Introduire avec une accroche percutante
L’accroche est l’élément clé pour capter immédiatement l’attention de votre auditoire. Cela peut être une question intrigante, une anecdote, une donnée frappante, une interaction avec le public…
-> Par exemple, ça peut être : « Savez-vous que 70% des entreprises échouent à cause d’un manque de vision ? ». L’annonce de cette donnée étonnante va tout de suite susciter l’intérêt du public et vient préparer le terrain pour la suite.
Développer votre argumentation avec méthode
Commencez par expliquer qui vous êtes, ce que vous faites, et surtout pourquoi vous le faites. N’hésitez pas à mettre l’accent sur ce qui vous motive : votre “Big Why”. Votre motivation, ce qui vous pousse à agir, est un élément fondamental pour susciter l’engagement chez vos interlocuteurs.
Parlez ensuite du problème que vous résolvez et à qui vous vous adressez. Soyez clair sur la manière dont votre solution résout concrètement ce problème, en évitant de rentrer dans les détails techniques.
Enfin, mettez en avant ce qui vous distingue et n’oubliez pas d’ajouter des éléments qui prouvent votre crédibilité, comme le nombre de clients, des partenariats prestigieux, vos réalisations…
Le pitch ci-dessous présente un bel exemple d’accroche avec une interaction originale avec le public. En 1 minutes 30 on comprend tout suite qui ils sont et ce qu’ils font. Ils mettent l’accent sur pourquoi ils le font, leur grande motivation : leur « Big Why » qui est confortée par leur vision à long terme:
Conclure avec un appel à l’action clair
Terminez en indiquant clairement ce que vous attendez de vos interlocuteurs : un investissement, un partenariat, une vente… Soyez spécifique sur ce que vous demandez.
-> Exemple : « Nous recherchons un investissement de 500 000 € pour accélérer notre croissance et conquérir de nouveaux marchés. Êtes-vous prêt à rejoindre l’aventure? ».
Votre conclusion doit être mémorable, vous devez laisser votre audience avec une impression durable, et surtout, un désir de passer à l’action.
Ne négligez pas votre langage corporel
N’oubliez pas que votre corps parle lui aussi. Pensez à travailler la cohérence entre ce que vous dites et comment vous le dites. Pour cela il est essentiel que vous vous entrainiez de façon rigoureuse pour donner vie et dynamisme à votre présentation. La qualité de votre engagement et de votre énergie est essentielle à la réussite de votre pitch.
A vous de jouer ou plutôt de pitcher !
Le pitch est bien plus qu’un petit discours : c’est un outil puissant pour transformer des idées en réalité. Un bon pitch ne se contente pas de présenter une idée, il donne envie de la soutenir, de l’accompagner, de la voir grandir. En suivant ces conseils, vous serez en mesure de captiver et convaincre votre audience en un temps record.
Pitcher est un art qui se travaille, se perfectionne, et se peaufine avec le temps. La clé du succès réside dans la pratique. Plus vous vous exercerez, plus votre pitch sera percutant.
Partagez vos propres expériences en commentaire et téléchargez notre livret bonus pour aller encore plus loin dans l’art de parler en public.
Les 6 PLUS GRANDS MYTHES SUR LA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC (et comment les déconstruire)
Introduction : Le poids des mythes dans la prise de parole en public grands Mythes sur la Prise de Parole en Public Vous souvenez-vous de cette fois où vous avez été invité à prendre la parole devant un groupe de personnes, et […]
Au Sommaire
ToggleIntroduction : Le poids des mythes dans la prise de parole en public
grands Mythes sur la Prise de Parole en Public
Vous souvenez-vous de cette fois où vous avez été invité à prendre la parole devant un groupe de personnes, et où votre cœur s’est soudainement mis à battre plus fort, votre respiration est devenue plus rapide, et vos mains ont commencé à trembler légèrement ? Si vous êtes entrepreneur, cette scène vous est probablement familière. La prise de parole en public est une compétence essentielle dans le monde des affaires. Pourtant, elle reste entourée d’un certain nombre de mythes qui empêchent beaucoup de monde de s’exprimer avec confiance et impact.
Les mythes, ce sont ces croyances que nous acceptons sans vraiment les remettre en question. Ils façonnent notre perception de la réalité et, dans le cas de la prise de parole en public, peuvent se transformer en véritables obstacles. Mais qu’est-ce qu’un mythe exactement ? Un mythe, c’est une histoire ou une idée largement répandue, souvent fondée sur des interprétations erronées ou des simplifications excessives. Lorsqu’on les adopte sans discernement, ces mythes deviennent des croyances limitantes, des barrières mentales qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel.
Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble les six plus grands mythes sur la prise de parole en public. Je les entends de façon récurrente que ce soit lors de formations ou de coaching. Et, croyez-moi, en les déconstruisant, vous allez vous libérer de certaines des chaînes qui vous retiennent de devenir l’orateur charismatique que vous avez toujours voulu être.
Mythe n°1 : Il faut avoir un talent inné pour être un bon orateur
L’un des mythes les plus persistants est que les grands orateurs sont nés avec ce talent, que l’art de captiver un auditoire est inscrit dans leurs gènes. Combien de fois ai-je entendu des phrases comme « Je ne suis pas fait pour parler en public » ou « Ce n’est pas dans ma nature » ?
Déconstruisons ce mythe ensemble
Laissez-moi vous raconter l’histoire de l’un des plus grands orateurs de notre époque : Steve Jobs. On se souvient de lui pour ses présentations magistrales, mais ce que beaucoup ignorent, c’est que Steve Jobs n’était pas naturellement doué pour la prise de parole. Ses premières présentations étaient loin d’être parfaites. Il a appris, s’est entraîné, et surtout, il a travaillé dur pour maîtriser l’art de captiver son auditoire.
Je vous invite également à lire l’histoire de Démosthène. Cet homme politique de la Grèce Antique est passé de piètre orateur, à plus grand orateur de l’antiquité grâce à sa pratique de l’art oratoire. Cliquez ici.
Avoir un talent inné, est bien sûr un plus, mais s’il n’est pas entretenu, celui qui le possède ne sera jamais aussi bon que celui qui travaille son art et s’entraîne régulièrement. Ce qui compte vraiment, c’est la préparation, la pratique, et l’amélioration continue. Chaque fois que vous faites une présentation, vous avez l’opportunité de vous améliorer. Le talent se cultive. Il se nourrit de persévérance et de passion. Alors, au lieu de vous dire que vous n’êtes pas fait pour cela, rappelez-vous que chaque grand orateur a été un débutant un jour.
Mythe n°2 : Il faut être extraverti pour bien parler en public
L’idée que seuls les extravertis sont capables de réussir en public est un autre mythe qui mérite d’être déconstruit. Cette croyance part du principe que les extravertis, parce qu’ils sont naturellement sociables, seraient plus à l’aise face à un public.
Mais la vérité est bien différente. Le fait d’être extraverti ou introverti n’a rien à voir avec la capacité de bien parler en public. De nombreux orateurs brillants sont, en réalité, des introvertis. Prenons l’exemple de Susan Cain, auteure du best-seller « Quiet: The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking ». “La force des discrets, le pouvoir des introvertis dans un monde trop bavard”. En tant qu’introvertie, elle a su captiver des milliers de personnes lors de sa conférence TED, non pas en se transformant en extravertie, mais en s’appuyant sur ses propres forces : la réflexion, l’écoute, et une approche plus douce et réfléchie. Vidéo
Les introvertis ont cette capacité unique pour se connecter profondément avec eux-même. Cela leur permet d’être plus authentique et de créer plus facilement un lien avec leur audience. En d’autres termes, votre personnalité est un atout, pas un obstacle. Utilisez-la pour enrichir votre style de communication, au lieu d’essayer de devenir quelqu’un que vous n’êtes pas.
Mythe n°3 : Il faut apprendre son discours par cœur pour faire une bonne présentation
Si vous avez déjà passé des nuits blanches à mémoriser un discours mot à mot, vous avez probablement ressenti la pression de ce mythe. L’idée que réussir sa performance passe par la mémorisation est non seulement stressante, mais elle peut aussi être contre-productive.
Pourquoi apprendre son discours par cœur est une erreur ?
Parce que cela vous transforme en robot. Lorsque vous êtes trop concentré sur le fait de réciter parfaitement chaque mot, vous perdez de vue l’essentiel : connecter avec votre public et transmettre de l’émotion. Vous risquez de passer à côté de l’authenticité et de la spontanéité, deux éléments cruciaux pour capter l’attention de votre auditoire.
Concentrez-vous plutôt sur les idées principales, les points clés que vous voulez transmettre. Utilisez des anecdotes, des histoires personnelles ou des métaphores pour illustrer vos propos. Cela vous permettra non seulement de rester plus naturel, mais aussi de vous adapter aux réactions de votre public en temps réel. Laissez la mémorisation aux acteurs, et privilégiez l’authenticité et la flexibilité.
Mythe n°4 : Il faut avoir confiance en soi pour réussir ses présentations
Ah, la confiance en soi. Voilà un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Nombreux sont ceux qui croient que sans une dose massive de confiance, il est impossible de bien parler en public. Et si je vous disais que c’est un mythe ?
La confiance en soi est importante, bien sûr, mais elle n’est pas le point de départ, elle est le résultat ! La confiance vient avec la pratique, l’expérience, et la réussite progressive. Vous n’avez pas besoin d’être un champion de la confiance pour commencer à parler en public. En fait, ce qui compte vraiment, c’est votre préparation et votre engagement.
Prenons l’exemple de Richard Branson, le célèbre entrepreneur. Connu pour son charisme, Branson a souvent parlé de ses propres peurs et doutes lorsqu’il s’agit de parler en public. Ce qui l’a aidé à surmonter ces peurs, ce n’est pas une confiance innée, mais sa volonté de se préparer rigoureusement et de se concentrer sur le message qu’il voulait transmettre. La confiance en soi grandit avec chaque présentation réussie. Alors, ne laissez pas ce mythe vous arrêter avant même d’avoir commencé.
Mythe n°5 : Le contenu est plus important que la forme
Voici un mythe qui peut sembler séduisant, surtout pour les entrepreneurs, habitués à se concentrer sur le fond des choses. L’idée que le contenu est roi et que la forme est secondaire est largement répandue. C’est un propos que j’entends régulièrement lorsque je dois travailler avec des scientifiques, des chercheurs ou encore des ingénieurs. Habitués à investir davantage leur tête que leur corps il s’agit d’un précepte qui les arrange plutôt bien. Pourtant, elle est loin de refléter la réalité de la prise de parole en public.
Bien sûr, le contenu est crucial. Vous devez avoir quelque chose d’intéressant et de pertinent à dire. Mais la manière dont vous le dites est tout aussi importante. Imaginez deux présentations sur le même sujet. L’une est livrée de manière monotone, sans aucune interaction avec le public, tandis que l’autre est vivante, engageante, avec des anecdotes et des illustrations. Laquelle retiendra le plus l’attention ? La réponse est évidente.
La forme, c’est ce qui donne vie à votre contenu. C’est ce qui transforme un message ordinaire en une expérience mémorable. Utilisez votre voix, vos gestes, et vos expressions pour renforcer ce que vous dites. N’ayez pas peur d’utiliser des supports visuels (sans en abuser) ou de faire participer votre audience. Le succès d’une présentation réside dans l’équilibre entre le contenu et la forme. Ensemble, ils créent une expérience puissante pour votre auditoire.
Mythe n°6 : L’anxiété est un signe de faiblesse chez un orateur
Enfin, parlons d’un mythe qui touche directement les émotions de chaque orateur : l’anxiété. Beaucoup croient que ressentir de l’anxiété avant de parler en public est un signe de faiblesse, quelque chose dont il faut avoir honte.
En réalité, l’anxiété avant de parler en public est une réaction naturelle. Avoir le trac c’est normal, même les orateurs les plus chevronnés le ressentent avant de monter sur scène. L’anxiété montre que vous tenez à ce que vous allez dire, que vous avez envie de bien faire. Ce qui compte, ce n’est pas d’éliminer complètement cette anxiété, mais de la gérer et de la transformer en énergie positive.
Tony Robbins, l’un des plus grands orateurs motivateurs au monde, a souvent parlé de son anxiété avant de monter sur scène. Ce qu’il a appris, c’est à utiliser cette énergie pour dynamiser sa présentation, pour se connecter encore plus intensément avec son public. Au lieu de fuir l’anxiété, acceptez-la, et utilisez-la comme un moteur pour vous surpasser.
Pour aller plus loin cf l’article : GLOSSOPHOBIE TRAC : comment dépasser vos peurs
Conclusion : Déconstruire les mythes pour libérer votre potentiel
Nous avons passé en revue les six plus grands mythes sur la prise de parole en public. Vous voyez maintenant comment ces croyances limitantes peuvent vous retenir, vous décourager et vous empêcher de devenir l’orateur que vous méritez d’être. Mais la bonne nouvelle, c’est que ces mythes ne sont que cela : des mythes. Ils peuvent être déconstruits et une fois que vous les avez identifiés pour ce qu’ils sont, vous êtes libre de les laisser derrière vous.
En tant qu’entrepreneur, votre voix est l’un de vos outils les plus puissants. Elle peut inspirer, motiver, et convaincre. Alors, ne laissez pas ces mythes vous empêcher de partager vos idées, vos passions, et vos projets avec le monde.
Et maintenant, j’aimerais entendre votre histoire. Quels mythes avez-vous cru, et comment les avez-vous surmontés ? Partagez vos expériences dans les commentaires ci-dessous ! Et pour aller plus loin, si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à télécharger notre livret bonus : « Les 9 piliers pour réussir vos prises de parole malgré la peur ». C’est gratuit, et c’est rempli de conseils pratiques pour vous aider à briller la prochaine fois que vous prendrez la parole. À vous de jouer !
Analyse du DISCOURS DE MOTIVATION d’ARNOLD SCHWARZENEGGER : Stratégies de Succès
Aujourd’hui, nous allons plonger dans une analyse approfondie d’un extrait d’un discours de motivation d’Arnold Schwarzenegger sur ses stratégies de succès. En tant qu’entrepreneur ou dirigeant, savoir fédérer vos équipes ou partenaires lors de vos prises de parole est essentiel. C’est ce […]
Aujourd’hui, nous allons plonger dans une analyse approfondie d’un extrait d’un discours de motivation d’Arnold Schwarzenegger sur ses stratégies de succès.
En tant qu’entrepreneur ou dirigeant, savoir fédérer vos équipes ou partenaires lors de vos prises de parole est essentiel. C’est ce qui permet de les motiver autour de vos projets. Pourtant, il arrive que vos messages ne soient pas toujours perçus comme vous le souhaiteriez, ce qui se reflète dans l’engagement et les résultats obtenus.
Le discours de Schwarzenegger est un modèle de communication efficace, capable de connecter un orateur à son auditoire à travers des émotions et d’inspirer profondément.
Au Sommaire
ToggleArnold Schwarzenegger : Un Parcours Extraordinaire
Né en Autriche en 1947 dans une famille modeste, Arnold Schwarzenegger a utilisé sa force mentale et physique pour se forger un destin hors du commun. Dès son plus jeune âge, il avait pour objectif de s’échapper au futur tout tracé que ses parents avaient imaginé pour lui. De champion mondial de bodybuilding à homme d’affaires, acteur, réalisateur, producteur et enfin gouverneur de Californie, son parcours est extraordinaire. Son discours sur les stratégies de succès regorge de leçons précieuses pour tous ceux qui poursuivent des projets qui leur tiennent à cœur.
Une Introduction Percutante : L’Art de Captiver Dès les Premiers Mots
L’introduction du discours d’Arnold Schwarzenegger peut se résumer en une seule phrase : « We will talk about success » (« Nous allons parler de succès »). Les premiers mots d’un discours sont cruciaux. Ils doivent capter immédiatement l’attention. Ici, la simplicité du message, combinée à la notoriété de Schwarzenegger, suffit pour captiver l’audience. Une phrase concise peut parfois être plus puissante qu’une introduction complexe.
Astuce : Si vous n’avez pas la notoriété de Schwarzenegger, soignez davantage votre introduction pour captiver votre audience dès le début. Pour en savoir plus, consultez notre article : Comment commencer un discours.
Connecter avec Votre Auditoire : Le Pouvoir du Storytelling
0:55 – Contexte personnel :
Schwarzenegger commence par expliquer le contexte difficile de son enfance en Autriche. Il souligne qu’il n’aimait pas son pays et qu’il savait, dès son plus jeune âge, qu’il voulait en partir. Cette introduction personnelle prépare le terrain pour son message clé : « The first rule for success is to have a vision » (« La première règle pour réussir est d’avoir une vision »). En partageant son propre désir de quitter l’Autriche, il montre à quel point une vision claire peut transformer une vie.
1:10 – Le storytelling pour illustrer la vision :
Schwarzenegger utilise l’image du pilote ou du capitaine sans destination pour illustrer l’importance d’avoir une vision. Cette métaphore rend son propos plus concret et accessible pour son audience. Il ne s’arrête pas là. A travers son histoire personnelle, il montre comment cette vision a été le moteur de sa réussite.
Grâce à son récit, il crée une connexion émotionnelle forte avec le public. En partageant les difficultés de son enfance et comment sa vision l’a conduit au succès, il rend son message non seulement convaincant mais aussi inspirant.
2:12 – L’impact des chiffres :
Pour renforcer son argumentaire, il cite une statistique frappante : « 74% of people hate their job in America » (« 74% des gens détestent leur travail en Amérique »). L’utilisation de chiffres permet de donner du poids à son discours, en illustrant combien il est crucial d’avoir une vision pour éviter de faire partie de cette majorité insatisfaite.
3:46 – L’anaphore pour amplifier le message :
Schwarzenegger commence à monter en puissance avec une série d’anaphores : « Every rep…, Every set…, Every repetition…, Every weight that I lift… » (« Chaque répétition… Chaque série… Chaque poids que je soulève… »). Cette répétition du mot « Every » en début de phrase démontre son acharnement et son dévouement pour atteindre ses objectifs. L’anaphore consiste en la répétition d’un mot ou groupe de mots au début de plusieurs phrases successives. C’est une technique rhétorique puissante pour souligner l’importance de la persévérance.
3:56 – Faire monter la tension :
Il continue avec une autre anaphore : « I couldn’t wait to do another 500 pounds squats… I couldn’t wait to do another 500 pounds bench press… » (« J’avais hâte de faire une nouvelle série de squats… J’avais hâte de faire une série de plus de développé-couché… »). Non seulement la répétition des mots, mais aussi l’intensité croissante de sa communication non verbale, amplifient l’impact de son message. À ce moment-là, la tension dans son discours atteint un sommet, rendant son histoire encore plus captivante.
4:16 – Le climax de l’histoire :
Son récit culmine lorsqu’il annonce qu’il a été élu Mr. Univers à l’âge de 20 ans. Ce moment de triomphe personnel illustre parfaitement la puissance d’une vision claire et de la persévérance.
4:40 – Réaffirmation du message :
Schwarzenegger conclut cette première partie en rappelant son message clé : « You got to have purpose, rule n°1, have a vision » (« Vous devez avoir un but, règle n°1, ayez une vision »). Cette répétition assure que son public a bien intégré l’importance d’une vision dans la quête du succès.
Conseil pratique :
Une vision forte, communiquée avec conviction, peut faire toute la différence dans la réalisation de vos projets. Utilisez des figures de style telles que des métaphores, des anaphores ainsi que le storytelling pour rendre vos messages plus vivants et compréhensibles. Cela permet de mieux connecter avec votre public.
Travailler Sans Relâche : La Clé de la Réussite
4:42 – Le pouvoir des citations :
La deuxième règle qu’il partage est simple mais puissante : « Don’t listen to the naysayers » (« N’écoutez pas les rabat-joie »). Pour donner du poids à son propos, il cite Nelson Mandela : « Everything is impossible until someone does it » ( » Tout est impossible jusqu’à ce que quelqu’un le réalise »). Cette citation renforce l’idée que les limites ne sont souvent que des barrières mentales.
5:51 – La force de la projection :
Schwarzenegger continue avec une troisième règle : « Work your ass off » (« Bougez-vous ! »). Pour inciter ses auditeurs à suivre ce conseil, il les invite à se projeter dans ce qu’ils pourraient accomplir s’ils appliquaient cette règle. L’utilisation répétée du mot « Imagine » (« Imaginez…») produit un effet puissant, ancrant son message dans l’esprit de son public. Cette technique, couplée à une forte conviction oratoire, pousse l’audience à se projeter et à vouloir agir.
7:29 – Anticiper les objections avec humour :
Lorsqu’il exhorte son audience à dormir moins pour en faire plus, il anticipe les objections potentielles avec humour : « Sleep faster » (« Dormez plus vite »). Ce trait d’humour est non seulement mémorable, mais il désamorce également les résistances possibles de manière légère et engageante.
9:12 – La preuve par l’exemple :
Schwarzenegger illustre son propos avec un exemple inspirant de Muhammad Ali : « I don’t start counting sit-ups until it hurts » (« Je ne commence à compter les sit-ups que lorsque ça commence à faire mal »). Utiliser l’exemple d’un champion tel qu’Ali pour illustrer la nécessité de se surpasser est extrêmement puissant. Cela montre que le succès est le résultat d’un effort continu et acharné.
10:15 – Rien de tel qu’une métaphore
Enfin, Schwarzenegger partage sa quatrième règle : « I hate Plan B » (« Je déteste les plans B »). Il utilise la métaphore du filet de sécurité pour expliquer ce qu’un plan B représente pour lui : une distraction qui vous empêche de vous concentrer pleinement sur votre objectif principal. En rejetant l’idée d’un plan B, il incite son audience à tout donner pour réaliser leur vision, sans compromis.
Conclusion : Allez Plus Loin, Boostez Votre Communication
Le discours d’Arnold Schwarzenegger est une véritable leçon de communication, combinant storytelling, métaphores, figures de style et un message puissant. En appliquant ces techniques, vous pouvez non seulement captiver votre audience, mais aussi l’inspirer et la motiver à suivre votre vision.
Si cet article vous a inspiré, ne manquez pas d’explorer davantage nos conseils sur la prise de parole en public en parcourant nos autres articles. Pour aller encore plus loin, téléchargez gratuitement l’eBook sur “les 9 piliers pour réussir vos prises de parole malgré la peur” qui feront de vous un orateur percutant et charismatique. Ne laissez plus vos messages passer inaperçus, transformez vos discours en de véritables outils de persuasion !
PARLER EFFICACEMENT LORS DE SITUATIONS A FORT ENJEUX
Parler sous la Pression Parler lors de situations à fort enjeux, devant un public influent tel que des hauts dirigeants ou lors d’une situation cruciale peut être une expérience intimidante. Ces moments où il y a un enjeux élevé, qu’il s’agisse de […]
Au Sommaire
ToggleParler sous la Pression
Parler lors de situations à fort enjeux, devant un public influent tel que des hauts dirigeants ou lors d’une situation cruciale peut être une expérience intimidante. Ces moments où il y a un enjeux élevé, qu’il s’agisse de présentations importantes, de négociations critiques, de situation de crise ou de discours devant des décideurs, sont des occasions de se démarquer, de convaincre et d’influencer. La clé pour transformer ces moments de pression en opportunités est une préparation méticuleuse, une maîtrise des techniques de communication et une gestion efficace du stress.
La Préparation : Le Fondement de la Confiance en soi
Se Connaître Soi-Même et Connaître son Public
Une préparation efficace commence par une compréhension approfondie de soi et de son public.
Les questions à se poser
Connaître ses propres forces et faiblesses permet de se concentrer sur les aspects à améliorer et de maximiser ses atouts. Posez vous la question de quels sont vos points forts et difficultés dans votre communication afin d’avoir les clés pour les optimiser.
Il importe ensuite de s’interroger sur sa légitimité à s’exprimer sur son sujet. Quel est votre parcours, votre expérience, votre connaissance du sujet etc.. tout ce qui peut justifier que preniez la parole à ce propos. Se poser ces questions vous permettront de renforcer votre assurance et votre confiance soi. Cela permettra de diminuer le stress et vous vous sentirez moins déstabilisé en cas d’imprévu ou de réactions non désirées.
Autre question à vous poser est celle de vos motivations pour intervenir sur votre sujet et atteindre votre objectif. Qu’est-ce qui fait que c’est important pour vous de défendre votre sujet ? Cela correspond-il à une valeur forte pour vous ? Quelles sont les conséquences si votre message ne passe pas ? Y-a-t-il urgence ? etc. Trouver vos motivations vous permettra de générer l’énergie nécessaire dans votre communication pour soutenir votre propos et mobiliser l’écoute de votre auditoire.
Recherches et Personnalisation
Comprendre les attentes, les préoccupations et les intérêts de son public est essentiel pour adapter son message et le rendre pertinent.
Avant une présentation, il est crucial de mener des recherches sur son public. Cela inclut la collecte d’informations sur les membres de l’audience, leurs rôles, leurs objectifs, leur motivation, leur connaissance du sujet et leurs antécédents. Par exemple, lors de la préparation d’une présentation pour un conseil d’administration, il est utile de connaître les priorités stratégiques de l’entreprise et les projets en cours. Cette connaissance permet de personnaliser le contenu de la présentation, en alignant les points clés avec les préoccupations du public.
Démystifier ses interlocuteurs
Pour certains, s’adresser à des personnes qui ont un statut important tel que des dirigeants, des hauts décideurs, des prospects ou clients cruciaux peut s’avérer être une source de stress supplémentaire. La crainte d’être jugé, perçu incompétent, insuffisant ou pas à la hauteur est encore plus présente. Ceci en raison des conséquences éventuelles imaginées en cas de ratage. Il importe alors d’apprendre à ne pas se laisser impressionner par le statut, la posture ou le rôle de ses interlocuteurs. Se rappeler qu’il s’agit avant tout d’êtres humains comme vous est une première étape. La seconde consiste à vous focaliser sur votre message, votre objectif et sur ce qui vous motive à défendre votre propos.
Maîtriser son Sujet
La maîtrise du sujet est une condition sine qua non pour parler avec assurance. Cela implique une connaissance approfondie non seulement des faits et des chiffres, mais aussi des tendances, des défis et des opportunités associés au sujet.
Faire des Recherches
Pour approfondir votre compréhension, utilisez des sources variées telles que des articles académiques, des rapports d’analystes et des études de cas. La diversification des sources d’information enrichit votre perspective et vous prépare à répondre à des questions imprévues.
Organiser l’Information
Organisez vos idées de manière logique et cohérente. Utilisez des structures claires où les informations les plus importantes sont présentées en premier. Entrez ensuite dans les détails pour argumenter votre propos. Pensez à illustrer votre argumentation afin de rendre vos idées concrètes dans l’esprit de vos auditeurs. Cette structure aide à maintenir l’attention de votre public et à garantir que les points essentiels sont bien compris.
Pour aller plus loin cf. l’article “Comment rédiger un discours en 10 étapes”
Pratiquer, Pratiquer, Pratiquer
La pratique est cruciale pour améliorer la fluidité, la confiance en soi et la capacité à gérer les imprévus.
Répétez votre présentation à voix haute, en incarnant les émotions et intentions que vous souhaitez faire passer pour soutenir votre message. Analysez et prenez conscience de votre langage corporel, votre intonation et votre rythme. Identifiez les points à améliorer et ajustez en conséquence. Les répétitions multiples permettent d’intégrer votre contenu et de vous familiariser avec la structure de la présentation. Mais n’apprenez jamais votre discours par cœur.
Organisez des simulations réalistes en présentant devant des collègues ou des amis qui peuvent fournir des feedbacks constructifs. Les simulations aident à anticiper les réactions du public et à ajuster votre approche en temps réel.
Utiliser le Langage Corporel à son Avantage
Le langage corporel joue un rôle crucial dans la communication. Il a le pouvoir de la renforcer en favorisant l’adhésion de votre auditoire. Mais il peut aussi l’affaiblir s’il y a un manque de cohérence, d’engagement et trop de mouvements parasites.
Posture et Gestes
Adoptez une posture ouverte et confiante. Tenez-vous droit, les épaules en arrière, et évitez les gestes fermés comme croiser les bras. Utilisez des gestes pour accentuer vos points et maintenir l’intérêt visuel de votre public.
Amy Cuddy, psychologue sociale, a mené des recherches sur l’impact du langage corporel sur la perception et la confiance en soi. Dans son célèbre TED Talk, elle explique comment des postures de pouvoir peuvent augmenter la confiance avant des situations stressantes. https://www.ted.com/talks/amy_cuddy_your_body_language_may_shape_who_you_are?language=fr
Contact Visuel
Le contact visuel est essentiel pour établir une connexion avec votre public. Balayez la salle du regard, en veillant à inclure tous les segments de l’audience. Un contact visuel direct renforce la crédibilité et montre que vous êtes engagé et sincère. Si la configuration le permet, veillez à bien regarder vos interlocuteurs dans les yeux.
Rendre l’argumentation concrète
Pour rendre votre argumentation concrète, vous pouvez donner des exemples. Cette approche rend le contenu plus engageant.
Vous pouvez également raconter des histoires. Il s’agit d’un outil puissant pour captiver votre audience, rendre votre message mémorable et créer une meilleure connexion avec l’auditoire. Utilisez la structure classique de l’histoire avec une introduction, un développement et une conclusion. Présentez un conflit ou un défi, suivez-le avec des actions prises pour surmonter ce défi et terminez par un dénouement ou une leçon apprise.
Pour aller plus loin cf. l’article “L’art du storytelling”
Faire Preuve d’Authenticité
Montrer sa vulnérabilité va humaniser l’orateur et permettre d’établir une connexion authentique avec le public.
Admettre ses erreurs ou ses doutes peut démontrer une grande force et créer un lien de confiance avec l’audience. Par exemple, si vous présentez un projet qui a rencontré des obstacles, partagez les leçons apprises et comment ces défis ont été surmontés. Il s’agit bien sûr d’adapter ce que vous partagez en fonction de vos objectifs.
Gérer le Stress et les Émotions
Apprendre à être avec le stress est essentiel pour garder son calme et rester concentré. Car il ne s’agit pas de supprimer le stress. On élimine pas une émotion d’un coup de baguette magique. Il s’agit d’apprendre à l’accueillir pour retrouver un apaisement ainsi que la maîtrise de ce que l’on fait.
Respiration Profonde & Ancrage
La technique de l’ancrage est un outil puissant pour se stabiliser intérieurement et retrouver la maîtrise de soi. Cela consiste à bien ancré ses pieds au sol, en ayant la sensation de s’enraciner tel un arbre majestueux. Le coprs doit être parfaitement détendu, mais dynamique. La colonne verticale s’alonge afin de grandir le buste tout en permettant l’ouverture de la cage thoracique. Une fois apaisé, vous pouvez facilement vous déplacement et bouger si nécessaire en prenant soin de maintenir votre ancrage intérieur.
Associez à cette posture une respiration profonde cela vous permettra de réduire l’anxiété. Avant de monter sur scène, prenez quelques minutes pour pratiquer la respiration abdominale : inspirez lentement par le nez, laissez votre abdomen se gonfler, puis expirez lentement par la bouche.
Relaxation
Avant de démarrer votre intervention, prenez le temps de vous relaxer. La méditation de pleine conscience peut vous aider à calmer votre esprit. Cela consiste à prendre conscience de sa respiration et des différentes sensations présentes dans le corps. Ce travail permet un recentrage et une reconnexion à soi profonde. Vous pouvez ainsi vous préparer mentalement avant une présentation importante.
Positiver son Discours Intérieur
Notre discours intérieur a une influence directe sur notre état d’esprit.
Remplacez les pensées négatives par des affirmations positives. Par exemple, transformez « Je vais échouer » par « Je suis préparé et j’ai fait tout ce qu’il faut pour réussir » (Il faut bien sûr que cette affirmation soit vraie). Cela contribuera à renforcer votre assurance tout en réduisant votre stress.
Accepter l’Imprévu
La flexibilité et la capacité d’improviser sont des aptitudes fondamentales dans des situations à enjeux élevés. Anticipez les questions difficiles et les objections et préparez des réponses adaptées. Envisagez des scénarios où la technologie échoue et où le temps est limité et planifiez comment vous pourrez vous adapter dans ces cas de figure.
En cas d’imprévu, si vous sentez la panique monter, faites une pause pour respirer profondément et vous apaiser. Vous pourrez ainsi vous recentrer et retrouver la maîtrise de votre communication.
Conclusion : Saisir les Opportunités
Parler dans des situations à enjeux élevés est une compétence qui se développe avec le temps et l’expérience. En vous préparant soigneusement, en utilisant des techniques de communication efficaces, et en sachant être avec votre stress, vous pouvez transformer ces moments intimidants en occasions de briller.
Quelles sont vos histoires et expériences concernant des situations de communication à enjeux élevés? Avez-vous des anecdotes de vécu difficile ou au contraire de moments inspirants à partager? Laissez vos commentaires ci-dessous et rejoignez la conversation pour aider d’autres à se sentir moins seuls dans leurs moments de vérité.
GERER LES QUESTIONS DIFFICILES LORS D’UNE PRESENTATION : Répondre avec Confiance et Professionnalisme
Imaginez que vous êtes en pleine présentation, tout se passe bien, puis soudainement, une question difficile surgit de l’audience. Ce moment peut être déstabilisant, mais il offre aussi une opportunité précieuse de démontrer votre expertise et votre assurance. Gérer les questions difficiles […]
Imaginez que vous êtes en pleine présentation, tout se passe bien, puis soudainement, une question difficile surgit de l’audience. Ce moment peut être déstabilisant, mais il offre aussi une opportunité précieuse de démontrer votre expertise et votre assurance. Gérer les questions difficiles avec tact et professionnalisme peut transformer une situation potentiellement stressante en une occasion de renforcer votre crédibilité et de captiver votre audience. Dans cet article, nous explorerons des stratégies éprouvées pour répondre efficacement aux questions délicates lors de vos présentations.
Au Sommaire
TogglePourquoi les Questions Difficiles sont Importantes
Renforcer la Crédibilité
Les questions difficiles, bien que stressantes, permettent de prouver votre maîtrise du sujet. Lorsque vous répondez avec assurance, vous renforcez votre position d’expert et gagnez la confiance de votre audience. Une réponse éclairée et détaillée aura le pouvoir de renforcer votre autorité sur le sujet et de mobiliser l’intérêt du public.
Stimuler l’Engagement
Les questions difficiles incitent à l’engagement. Elles montrent que votre audience est attentive et investie dans le sujet. Cela peut transformer une présentation unidirectionnelle en un dialogue dynamique. En décembre 2021 avait lieu le 5ème Congrès mondial sur les finances criminelles et les cryptomonnaies, organisé par le Basel Institute on Governance. L’expert Bruce Schneier a été interrogé sur les implications des cryptomonnaies dans le blanchiment d’argent. Sa réponse a non seulement clarifié le sujet, mais a aussi généré une discussion interactive parmi les participants, rendant la session plus engageante.
La Préparation : La Clé du Succès
Anticiper les Questions
La préparation est essentielle pour gérer les questions difficiles. Avant votre présentation, mettez-vous à la place de votre audience et anticipez les questions potentielles. Faites une liste de ces questions et préparez des réponses claires et concises. Par exemple, lors d’une présentation sur le changement climatique, anticipez des questions sur les preuves scientifiques, les mesures gouvernementales, et les actions individuelles. Le scientifique Michael Mann (et non le réalisateur), connu pour son travail sur le changement climatique, prépare toujours des réponses aux questions controversées sur ses recherches, ce qui lui permet de répondre avec confiance et autorité.
Connaître Son Sujet en Profondeur
Une connaissance approfondie de votre sujet est indispensable. Plus vous êtes informé, plus il vous sera facile de répondre aux questions difficiles. Lisez des articles, des livres, et des études pertinentes pour approfondir votre compréhension. Par exemple, lors d’une conférence sur les énergies renouvelables, l’ingénieur Elon Musk est souvent interrogé sur les détails techniques de ses projets. Sa vaste connaissance et sa préparation lui permettent de répondre de manière exhaustive et convaincante.
Techniques pour Répondre aux Questions Difficiles
Il est essentiel d’avoir à l’esprit que c’est à vous de gérer l’organisation de votre présentation. C’est donc vous qui devez décider au préalable s’il sera judicieux de répondre aux questions au fur et à mesure ou s’il est préférable de demander à l’auditoire de garder ses questions pour la fin de votre présentation.
Rester Calme et Posé
La première règle lorsqu’une question difficile surgit est de rester calme. Prenez une profonde inspiration, souriez et écoutez attentivement la question. Cela montre à votre audience que vous êtes dans la maîtrise et confiant. Lors d’une présentation sur la gestion du stress au travail, Sheryl Sandberg, COO de Facebook, a été confrontée à une question personnelle sur la conciliation de sa carrière et de sa vie de famille. En gardant son calme et en répondant avec empathie, elle a pu transformer une situation délicate en un moment de connexion authentique.
Pour aller plus loin sur la gestion du stress cf. l’article: GLOSSOPHOBIE TRAC : comment dépasser vos peurs
Clarifier la Question
Parfois, une question peut être vague ou ambiguë. N’hésitez pas à reformuler selon vos propres termes pour vous assurer de la bonne compréhension de la question. Vous pouvez également demander des précisions avant de répondre. Cela montre que vous prenez la question au sérieux et que vous voulez y répondre de manière appropriée. Par exemple : « Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par ‘impact environnemental’ ? »
Prendre un Instant pour Réfléchir
Il est parfaitement acceptable de prendre un moment pour réfléchir avant de répondre. Cela montre que vous considérez la question avec attention. Une technique efficace est de répéter la question, ce qui vous donne du temps pour formuler votre réponse et assure à l’audience que vous avez bien compris la question. Par exemple : « C’est une excellente question. Si je comprends bien, vous demandez comment… » C’est d’ailleurs une technique que l’on voit souvent utilisée par les hommes politiques lors d’interview (même si parfois, ils ne répondent pas vraiment à la question).
Répondre de Manière Structurée
Répondez aux questions de manière structurée. Commencez par une réponse générale, puis développez avec des détails spécifiques. Utilisez des exemples et des anecdotes pour illustrer vos points. Par exemple, lors d’une présentation sur la gestion de projet, l’expert en management Peter Drucker répondait aux questions en trois points : identifier le problème, communiquer ouvertement, et chercher une solution commune. Cette approche structurée permet de clarifier et de rendre la réponse plus mémorable.
Admettre ce que Vous Ne Savez Pas
Il est important de reconnaître et d’accepter quand une question sort de votre champ de compétence ou que vous n’avez tout simplement pas l’information pour y répondre correctement. Dire honnêtement que vous n’avez pas la réponse à une question posée va renforcer votre crédibilité et démontrer votre intégrité professionnelle, tant que cela est justifié. Par exemple, vous pourriez expliquer que la question soulève un point qui nécessite plus de données, de recul ou d’expérimentation et promettre de revenir avec une réponse plus complète une fois les informations obtenues. Il est important d’assumer en toute assurance ce que vous ne savez pas. Vous ferez ainsi preuve d’honnêteté intellectuelle et grâce à votre refus de spéculer sans preuve, vous renforcerez votre crédibilité.
Stratégies pour Divers Types de Questions
Questions Pièges
Les questions pièges sont conçues pour vous déstabiliser. Restez calme et ne vous laissez pas entraîner dans un débat improductif. Répondez brièvement et redirigez la conversation vers le sujet principal. Par exemple dans la vidéo ci-dessous, on voit comment Steve Jobs prend un temps avant de répondre à une question qui s’avère plutôt agressive dans un premier temps. (La vidéo est bien sûr en anglais, mais n’hésitez à mettre les sous-titres et à activer la traduction automatique si besoin)
Questions Hors Sujet
Lorsque des questions hors sujet surgissent, il est important de rester poli tout en recentrant la discussion. Si la réponse peut être énoncée rapidement sans que cela ne vous dévie de votre objectif de présentation vous pouvez choisir d’y répondre. Prenez alors soin de préciser que la question est hors sujet mais que vous allez exceptionnellement prendre un temps pour y répondre.
Questions Controversées
Pour les questions controversées, adoptez une approche diplomatique. Reconnaissez la complexité du sujet et présentez une réponse équilibrée. Évitez de prendre les questions personnellement et concentrez-vous sur l’énoncé d’une réponse basée sur des faits et des données. Cela démontre non seulement votre compétence, mais aussi votre capacité à rester objectif et serein sous pression. Offrez une réponse qui respecte les différentes perspectives. Cela montre que vous êtes à l’écoute et respectueux, qualités essentielles pour tout professionnel.
Résumer les Points Clés
Après avoir répondu à une question difficile, résumez brièvement les points clés pour vous assurez que l’audience a bien compris. Cela aide à clore la question de manière claire et concise. Par exemple : « En résumé, les trois points principaux à retenir sont… » Revenez ensuite au sujet principal de votre présentation à l’aide d’une transition pour ajouter de la fluidité à votre discours.
En conclusion
Rappelez-vous que gérer les questions difficiles avec aisance et professionnalisme est une compétence qui se développe avec la pratique. Utilisez les techniques présentées dans cet article pour transformer chaque question difficile en une opportunité de briller.
En adoptant ces stratégies, vous serez prêt à gérer n’importe quelle question difficile avec confiance et assurance, transformant ainsi vos présentations en expériences engageantes et mémorables. N’oubliez pas : chaque question difficile est une opportunité d’apprendre et de grandir.
Et vous comment faites vous face aux questions difficiles ? Partagez vos réflexions et expériences dans les commentaires ci-dessous.
Et si ce n’est pas encore fait pensez à télécharger le livret bonus pour des astuces supplémentaires sur la gestion des présentations.
MAÎTRISER LES BASES DE LA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC
Bienvenue dans l’Art de la Communication ! Vous avez déjà ressenti des nœuds dans le ventre juste avant de prendre la parole en public ? Vous n’êtes pas seul ! La prise de parole en public est souvent citée comme l’une des […]
Au Sommaire
ToggleBienvenue dans l’Art de la Communication !
Vous avez déjà ressenti des nœuds dans le ventre juste avant de prendre la parole en public ? Vous n’êtes pas seul ! La prise de parole en public est souvent citée comme l’une des plus grandes peurs des gens, mais aussi comme une compétence cruciale dans de nombreux aspects de la vie professionnelle et personnelle. Alors, comment certains semblent-ils maîtriser cet art avec tant d’aisance ? La réponse est simple : ils maîtrisent les bases de la prise de parole en public. Aujourd’hui, je vous invite à découvrir avec moi comment vous pouvez aussi devenir un orateur confiant et captivant.
La Préparation – Le Fondement de Tout Grand Discours
Tout discours efficace commence par une préparation minutieuse. Avant même de penser à monter sur scène, il est essentiel de comprendre l’importance d’une structure solide. Un discours bien structuré vous aidera non seulement à rester concentré mais aussi à garder votre public engagé du début à la fin.
Définissez Votre Objectif
Commencez par vous demander : « Quel est l’objectif de mon discours ? » Voulez-vous informer, persuader, divertir ou inspirer votre auditoire ? La clarté de votre objectif est la boussole qui guide l’ensemble de votre présentation.
Organisez Vos Idées de Manière Logique
Un discours solide suit généralement une structure claire : introduction, développement, conclusion. Utilisez des titres et des sous-titres pour organiser vos idées. Dans l’introduction, captez l’attention de votre auditoire avec une accroche pour saisir l’attention du public. Vous pouvez poser une question intrigante, énoncer un fait ou une statistique surprenante ou encore une anecdote pertinente. Par exemple, Winston Churchill, connu pour ses discours puissants, commençait souvent par des questions rhétoriques ou des affirmations percutantes qui captivaient immédiatement son auditoire .
Ensuite, développez vos points principaux de manière cohérente dans le corps de votre discours. C’est le moment de briller en développant vos idées principales avec clarté et logique. Utilisez des transitions fluides pour guider votre auditoire à travers les points clés, en veillant à soutenir chaque affirmation par des données, des exemples ou des anecdotes. Concluez avec un résumé puissant de vos points clés et un appel à l’action clair. Cet agencement aide non seulement à clarifier votre pensée mais assure aussi que votre message reste gravé dans l’esprit de votre auditoire.
Recherchez et Personnalisez Votre Contenu
Pour que votre discours résonne vraiment avec votre auditoire, il est crucial de comprendre leurs intérêts, leurs besoins et leurs attentes. Une recherche approfondie sur votre sujet et votre auditoire peut vous fournir des insights précieux qui enrichiront votre présentation et la rendront plus pertinente et engageante.
Pour aller plus loin vous pouvez lire l’article suivant: “ Comment rédiger un discours en 10 étapes…”
L’Art de la Livraison – Plus que les Mots
Une fois que votre discours est bien structuré, il est temps de penser à la manière dont vous allez le délivrer. La façon dont vous présentez votre message a un impact tout aussi primordial que le message lui-même.
Maîtrisez Votre Langage Non-Verbal
Saviez-vous que votre langage corporel communique autant, sinon plus, que vos mots ? Une posture ouverte, un contact visuel direct et des gestes naturels peuvent renforcer votre message et rendre votre discours plus engageant. Soyez conscient de votre langage corporel tout au long de votre présentation pour vous assurer qu’il renforce ce que vous dites.
Votre Voix, Votre Outil
Votre voix est un outil puissant, alors utilisez-la à votre avantage. Variez votre ton et votre volume pour maintenir l’intérêt de l’auditoire. Une voix monotone peut être l’ennemi d’un bon discours, alors mettez de la mélodie dans votre phrasé et soyez dynamique ! L’articulation claire et la bonne gestion du rythme sont également essentielles pour que votre message soit compris.
Pour aller plus loin vous pouvez lire l’article suivant: “Maîtriser l’Art du langage non verbal lors de vos prises de parole”
Gérer le Trac
Même les orateurs les plus expérimentés peuvent être sujet au le trac. Cependant, ils ont appris à le transformer en une force plutôt qu’un handicap. La clé est de savoir comment le gérer.
Steve Jobs, célèbre pour ses keynotes captivantes, souffrait aussi d’anxiété. Cependant, il passait des heures à peaufiner chaque aspect de sa présentation, transformant son inquiétude en une présentation impeccable .
Transformez le Stress en Énergie
Le trac n’est pas nécessairement votre ennemi. Il peut être transformé en une énergie dynamisante qui ajoute de la passion à votre discours. Des techniques simples de respiration et de visualisation positive peuvent vous aider à convertir votre anxiété en un performant enthousiasme.
Pratiquez, Pratiquez, Pratiquez
L’un des principaux outils pour faire face au trac est la préparation. Plus vous êtes préparé, moins vous aurez peur. Pratiquez votre discours plusieurs fois, en solo, devant des personnes de confiance ou encore enregistrez-vous pour évaluer votre performance et l’améliorer.
Techniques de Respiration
Des techniques simples comme la respiration profonde peuvent calmer vos nerfs. Avant de monter sur scène, prenez quelques instants pour respirer profondément, ce qui aidera à oxygéner votre cerveau et à réduire la tension.
Visualisation Positive
Une autre technique efficace est la visualisation positive. Imaginez-vous réussissant, captivant votre auditoire, recevant des applaudissements. Cette méthode a été popularisée par des athlètes mais est tout aussi efficace pour les discours. En visualisant votre succès, vous augmentez votre confiance et réduisez l’appréhension.
Pour aller plus loin vous pouvez lire l’article suivant: “Glossophobie, trac, comment dépasser vos peurs”
Engagez l’Auditoire
Créer une Connexion
Engager votre auditoire n’est pas seulement une question de délivrer un contenu, il s’agit de créer une interaction.
Questions et Réponses
Impliquer l’auditoire avec des questions directes transforme votre discours d’une lecture en une conversation. Cela permet non seulement de maintenir l’intérêt, mais aussi de personnaliser votre présentation en fonction des réactions du public.
Récits et Anecdotes
Raconter des histoires ou partager des anecdotes personnelles peut rendre votre discours plus mémorable et captivant. Les récits sont un puissant outil de persuasion et d’engagement, utilisés efficacement par des orateurs comme Steve Jobs, qui incorporait souvent des éléments personnels et des histoires dans ses présentations pour renforcer ses messages et captiver son auditoire.
Et maintenant, Consolidez vos Acquis
Félicitations ! Vous avez franchi les premiers pas vers la maîtrise des bases de la prise de parole en public. Mais ne vous arrêtez pas là. La communication est une compétence qui s’améliore avec la pratique et l’apprentissage continus.
En résumé
Maîtriser l’art de la prise de parole est un voyage qui combine une préparation minutieuse avec une exécution authentique et engageante. En structurant efficacement votre discours, en utilisant le langage non-verbal pour renforcer vos mots, en transformant le trac en énergie positive et en engageant activement votre auditoire, vous pouvez non seulement devenir un orateur compétent mais inspirant.
Ne rien lâcher
Votre parcours vers l’éloquence commence maintenant. Engagez-vous à améliorer vos compétences, pratiquez régulièrement. Transformez vos peurs en force motrice et saisissez chaque opportunité de parler en public comme un moment pour briller. Prenez à cœur ces techniques, car elles vous serviront dans tous les aspects de votre vie professionnelle et personnelle.
Votre voix a le pouvoir de changer des perspectives, de persuader les foules et d’inspirer des changements. Chaque mot que vous prononcez peut avoir un impact profond, alors faites que chaque discours compte. Prenez la parole avec assurance, prenez la parole avec éloquence et surtout, prenez la parole avec passion.
N’oubliez pas que l’art de la communication est une compétence qui s’acquiert et s’affine avec le temps. Soyez patient avec vous-même et accordez-vous la permission d’apprendre de chaque expérience. Chaque petite amélioration vous rapprochera de devenir l’orateur inspirant que vous aspirez être.
Et Pour Finir…
Je vous invite à partager vos expériences, vos succès et même vos échecs dans les commentaires ci-dessous. Quels sont les défis que vous rencontrez ? Avez-vous des astuces supplémentaires à partager ? Vos retours sont précieux et peuvent aider d’autres lecteurs à surmonter leurs propres inquiétudes. Quelle technique vous a le plus aidé ? Avez-vous une histoire où ces stratégies vous ont été bénéfiques ?
Et n’oubliez pas, pour aller encore plus loin, téléchargez gratuitement le livret bonus « Les 9 piliers pour réussir vos prises de parole malgré la peur ». C’est un outil précieux pour tout professionnel cherchant à affiner ses compétences oratoires.
Allez-y, embarquez dans cette aventure de la communication avec confiance et éloquence !
ÊTRE ZEN AU QUOTIDIEN : 3 CONSEILS POUR DEVENIR ET RESTER ZEN
Être zen et le rester… Qu’il s’agisse du quotidien avec ses exigences et obligations, des aléas en tout genre, ou encore des défis auxquels nous nous confrontons, les sources de stress et d’anxiété ne sont jamais très loin. De ce fait, notre […]
Être zen et le rester… Qu’il s’agisse du quotidien avec ses exigences et obligations, des aléas en tout genre, ou encore des défis auxquels nous nous confrontons, les sources de stress et d’anxiété ne sont jamais très loin. De ce fait, notre confiance en soi ainsi que notre équilibre émotionnel peuvent à chaque instant être mis à mal.
Il importe alors de mettre en place des habitudes qui vont favoriser votre stabilité intérieure. Cela vous permettra d’appréhender le quotidien avec les événements qui le composent empli d’une plus grande zénitude.
Dans cet article, je vous propose 3 pratiques à adopter au quotidien pour vous aider à développer votre sérénité intérieure. Elles vous mèneront petit à petit à vous défaire de l’emprise de votre mental, source de vos émotions déstabilisantes.
Cet article participe à l’événement “3 habitudes pour être zen tous les jours” du blog Habitudes Zen. En complément de cet article, vous pouvez y lire l’article suivant : “Comment vivre une vie plus incarnée” rempli de bonnes astuces pour se sentir mieux au quotidien.
Au Sommaire
ToggleRESPIRER pour apaiser son cœur et rester zen
Dans la quête de l’état zen au quotidien, il est une pratique qui se démarque de par sa simplicité, son efficacité et ses nombreux bienfaits sur l’organisme. Il s’agit de la cohérence cardiaque. Cette pratique reposant sur la régulation de la respiration permet d’accorder le cœur et l’esprit. Adopter ce rituel au quotidien vous permettra de déclencher des réponses favorables aux niveaux physiologique, psychologique et émotionnel de façon profonde et durable.
Équilibrer son système nerveux
Le système nerveux autonome contrôle les fonctions respiratoire, digestive et cardiovasculaire. Il a été démontré que la cohérence cardiaque entraîne la synchronisation du système nerveux autonome. Ainsi, réguler sa respiration en ralentissant les phases d’inspiration et d’expiration permet de ralentir le rythme cardiaque.
De nombreuses études ont révélé que la pratique régulière de la cohérence cardiaque réduit l’activité du système nerveux sympathique responsable de la réponse au stress, tout en favorisant l’activité du système nerveux parasympathique, celui associé au calme et à la récupération.
Ainsi, avec la cohérence cardiaque, vous diminuez votre nervosité tout en augmentant votre état de quiétude.
Retrouver sa clarté mentale
Au-delà des bienfaits physiologiques, la cohérence cardiaque agit comme une bouffée d’air frais sur l’esprit. En alignant le souffle avec le battement du cœur, vous parvenez à calmer les tumultes du mental. Des travaux de recherche, notamment une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology (2018), indiquent que la cohérence cardiaque améliore la cognition tout en favorisant la concentration et la prise de décision. Selon le Dr Alan Watkins, elle permet au cerveau d’être davantage précis, plus rapide tout en contribuant à la mémorisation. Elle nous permettrait ainsi d’être chaque jour au maximum de nos aptitudes.
Grâce à la cohérence cardiaque, en plus de retrouver un état zen, vous favorisez la stabilité de votre état ressource, état qui vous permet l’accès au meilleur de vos potentialités.
Des effets bénéfiques sur le long terme
En plus de ses effets réducteurs sur le stress, la cohérence cardiaque opère de nombreux bienfaits sur la santé.
Lors d’études récentes, on a pu observer une réduction significative de la pression artérielle chez ceux qui intègrent la cohérence cardiaque dans leur routine quotidienne. D’autres études ont démontré qu’elle permet une meilleure adaptation au stress et que d’une façon générale elle favorise l’équilibre émotionnel. Cela engendre une diminution du taux de cortisol dans le sang, l’hormone du stress. Une augmentation de la sécrétion d’ocytocine a également été observée. Il s’agit d’un neurotransmetteur qui favorise l’attachement. Ce neurotransmetteur joue un rôle clé dans la motivation à créer des liens. Enfin, cette technique est également responsable d’une amélioration du sommeil chez ses pratiquants.
La cohérence cardiaque en pratique pour être zen
D’une simplicité enfantine, cette pratique s’adresse aussi bien aux grands qu’aux petits. Pour un bénéfice maximal, il est préférable de la pratiquer 3 fois par jour. Seulement, sachant que ce n’est pas toujours évident, vous pouvez commencer par une ou deux fois par jour au lever et/ou au coucher.
Pour la désigner, on parle également de respiration 365. Il s’agit d’appliquer :
– 3 fois par jour
– 6 respirations de 10 secondes par minute (une respiration se décomposant par 5 secondes d’inspiration + 5 secondes d’expiration)
– Pendant 5 minutes par session.
Il importe de pratiquer une respiration profonde dite abdominale pour tirer les meilleurs bénéfices de cet exercice. Il existe de nombreuses applications pour vous assister dans votre pratique. Vous pouvez également tout simplement vous aider de vidéos comme celle-ci : cliquez ici.
Pour aller plus loin cf. l’article « Trac, Glossophobie : comment dépasser vos peurs »
ECRIRE pour libérer et cultiver un esprit zen
La rédaction des “Pages du matin” constitue un rituel à la fois efficace et facilement accessible pour celui qui est en quête de calme intérieur et d’équilibre. Il s’agit d’une pratique mise en lumière par l’auteure Julia Cameron dans son livre “The Artist’s Way”. Cet exercice d’écriture libre, pratiqué de façon quotidienne au saut du lit, présente de nombreux bienfaits à la fois aux niveaux émotionnel et psychique.
La décharge émotionnelle
Poser ses pensées, inquiétudes et aspirations sur une feuille de papier en début de journée aide à désencombrer son esprit. Exprimées à l’écrit, les pensées obsédantes qui auraient tendance à tourner en boucle dans notre tête vont peu à peu libérer de l’espace dans notre mental. Écrire sur ses préoccupations permet de les examiner de façon plus objective et de travailler à trouver des solutions de façon plus efficace. Cela permet d’éviter de nourrir un stress latent. De plus, il en découle une libération d’émotions enfouies ce qui permet au mental de retrouver davantage de calme et de sérénité.
La purge mentale
L’écriture des pages du matin permet de réinitialiser le mental. En se délivrant de ses pensées sur papier, les préoccupations qui errent dans l’esprit de façon inconsciente sont alors mises en lumière. Le processus qui permet de les identifier va également aider à mieux les comprendre pour pouvoir ainsi les déconstruire. Il en résulte une clarté d’esprit grâce à la réduction du bruit mental qui s’opère. Il devient ainsi plus facile de se focaliser sur les préoccupations de réelle importance.
La libération de la créativité
Lors de la pratique des pages du matin, l’esprit a la possibilité de vagabonder à sa guise. Affranchi des contraintes de l’auto-jugement perpétuel qui génère la censure, il retrouve sa capacité à créer des connexions inattendues. Il en résulte l’émergence d’idées nouvelles ainsi que l’ouverture de perspectives inédites. L’espace mental redevient alors un terreau où la créativité peut s’épanouir librement.
Il arrive parfois que l’on se sente bloqué ou en stagnation dans un domaine particulier. Permettre alors à l’esprit de s’exprimer librement peut l’amener à trouver des solutions ou à concevoir les choses de façon jusqu’ici jamais envisagées.
La méthodologie
L’exercice des pages du matin consiste à produire, tous les matins au réveil, 3 pages entièrement écrites à la main.
- La constance : il importe de consacrer un temps spécifique et quotidien à cette pratique afin de pouvoir en retirer les bénéfices.
- Le matin au réveil : cet exercice se pratique au lever avant d’avoir envisagé toute autre activité. C’est le moment où l’esprit est le plus disponible. Il sera également moins enclin à être entravé par les interférences du subconscient ou les perturbations extérieures.
- Écrire à la main : il est essentiel de pratiquer cet exercice non pas avec un ordinateur, un portable ou une tablette, mais bien avec une feuille de papier et un stylo. Comme le précise Julia Cameron, il est fondamental d’écrire à la main pour se connecter au mieux à soi ainsi qu’à ses pensées profondes.
- Rédiger 3 pages : le principe consiste à écrire tout ce qui nous passe par la tête, sans jugement, sans se censurer ni trop réfléchir. Il importe d’écrire chaque jour 3 pages entières quels que soient l’humeur ou l’état d’esprit du moment.
- Personnel et confidentiel : les pages du matin ne sont en aucun cas destinées à être lues par qui que ce soit. Il est même recommandé d’éviter de se relire avant un certain temps. Relire ou faire lire mène inévitablement à une forme de jugement. Or le but est de laisser s’exprimer librement les pensées les plus secrètes et les plus enfouies en étant le plus sincère et authentique possibles. Cela permet peu à peu de diminuer la voix du censeur et juge intérieur responsable de nos nombreuses déconvenues émotionnelles.
BOUGEZ et soyez zen
Soumis à de multiples sources de tensions au cours d’une journée, le corps est une machine qui a besoin de mouvement pour mieux se régénérer.
Bouger pour faire halte au stress
Quel que soit le type d’activité choisi, les mouvements aident l’esprit à s’évader du flux permanent des pensées anxieuses.
Qu’il s’agisse d’une série de foulées, de pas de danse, d’étirements, d’enchaînement de postures de yoga, de renvois de balles… En se mouvant, le corps se déleste des tensions accumulées. Viennent alors se créer un espace intérieur plus zen et de meilleures dispositions pour la détente.
Le mouvement : piqûre de bien-être
Faire bouger son corps sur un laps de temps continu engendre la libération d’endorphines. Ces neurotransmetteurs du bonheur vont se propager dans notre système lors d’une activité physique. Ils agissent alors comme des anti-stress naturels.
De nombreuses études démontrent que la pratique régulière d’une activité physique réduit significativement les symptômes de l’anxiété et de la dépression. De plus, cela a également un effet bénéfique sur la qualité du sommeil. En effet, la libération des tensions due à la pratique d’exercices physiques favorise un sommeil plus profond et davantage réparateur.
En pratique
Choisissez une activité qui vous procure réellement du plaisir. Si vous faites de la course à pied et que vous n’aimez pas courir, vous peinerez à poursuivre votre activité sur le long terme. Pour atteindre un état plus zen, il n’est pas nécessaire de viser la compétitivité ou la performance. L’objectif est que vous trouviez une activité dans laquelle vous aurez pleinement envie de vous engager au point tel que le mental ne trouvera plus d’espace pour s’agiter dans tous les sens.
Conclusion
Les sources de stress s’immiscent à tous les niveaux de notre vie parfois de façon insidieuse ou inconsciente. Au même titre que nous nous lavons tous les jours (enfin, la plupart d’entre nous), il importe de nettoyer quotidiennement notre mental de nos émotions pernicieuses. Les émotions qui ne sont ni évacuées ni exprimées s’accumulent et ressortent à un moment donné sous une forme ou une autre. Qu’il s’agisse de fatigue corporelle ou mentale, de maladie physique et/ou psychique, les émotions non traitées referont surface à un moment ou un autre. Alors prenez soin de vous et respirez, méditez, écrivez et/ou bougez pour rester zen !
LES 7 QUALITES FONDAMENTALES D’UN BON ORATEUR
Un bon orateur est capable de captiver, inspirer, motiver, convaincre ou encore influencer son auditoire. La parole est une compétence humaine très puissante à condition d’être maîtrisée. La capacité à parler en public avec aisance et impact est une qualité précieuse dans […]
Un bon orateur est capable de captiver, inspirer, motiver, convaincre ou encore influencer son auditoire. La parole est une compétence humaine très puissante à condition d’être maîtrisée. La capacité à parler en public avec aisance et impact est une qualité précieuse dans de nombreux domaines de la vie. Au niveau professionnel, que vous soyez cadre dirigeant ou entrepreneur, cela vous permet d’asseoir votre crédibilité. Vous êtes alors davantage en mesure de mobiliser les personnes avec qui vous travaillez ou celles avec qui souhaitez faire affaire. Au quotidien, développer ses compétences oratoires permet d’accroître sa confiance en soi. Ainsi, vous osez davantage vous affirmer en exprimant ce qui vous importe.
Quelles sont alors les qualités qui distinguent les orateurs exceptionnels ? Dans cet article, nous allons passer en revue 7 qualités essentielles qui font d’un orateur un communicateur hors pair.
Au Sommaire
ToggleUn bon orateur ne néglige jamais sa préparation
Un orateur de qualité consacre un temps important au travail de son discours afin d’atteindre ses objectifs.
Quand il s’agit de la préparation, l’orateur compétent va prendre le temps de rechercher les meilleures idées pour délivrer le message choisi. Il s’appliquera également à les organiser de façon cohérente afin qu’elles soient claires pour son auditoire. Chaque point est articulé avec précision et lié au suivant de manière logique.
Un bon orateur passe également du temps à la pratique de son discours. Aussi il ne négligera pas la phase de répétition afin de s’assurer de la limpidité de l’enchaînement de ses idées.
À titre d’exemple, Winston Churchill est reconnu comme étant un orateur particulièrement influent et engageant. Pour un discours de 30 à 40 minutes, il pouvait travailler jusqu’à 6 à 8 heures avant de le prononcer.
L’entretien de son instrument
Tel un artiste, l’orateur capable de galvaniser les foules passe beaucoup de temps à travailler et prendre soin de son instrument. Ce dernier se constitue bien entendu de lui-même, à savoir sa voix, son corps ainsi que son état d’esprit.
Le travail assidu de sa voix lui permet d’en développer la solidité, de la rendre vivante et claire et ainsi capable de laisser s’exprimer ses émotions dans ses intonations.
De même, le travail du corps lui permet d’acquérir une posture crédible ainsi qu’une gestuelle adéquate à sa parole. Et enfin, il cultive un état d’esprit qui lui permet de transmettre l’énergie qui lui permettra de porter son message auprès de ses auditeurs.
Pour aller plus loin vous pouvez lire les articles “Travailler sa voix”, “Maîtriser l’art du langage non verbal” et “Développer son mindset et mieux communiquer”.
La maîtrise du sujet
Un bon orateur apparaît comme étant un véritable expert de son sujet. Une vaste connaissance du sujet abordé lui permet d’asseoir sa crédibilité et ainsi d’accroître son pouvoir d’influence. Il importe alors de faire des recherches approfondies sur le thème abordé. Pratiquer une veille constante permet d’être au courant des dernières données concernant le sujet traité. Ainsi, l’orateur de qualité est alors à même de répondre aux questions posées. Cela lui permet d’être à l’aise tout en limitant le sentiment d’imposture que certains peuvent éprouver. (cf. article “Syndrome de l’imposteur”)
Manier l’adaptabilité
L’adaptabilité est une qualité indispensable pour un bon orateur. Que ce soit devant une grande foule ou un petit groupe, il sait ajuster son langage, ses exemples et son propos pour répondre aux attentes et besoins de son auditoire.
Bien que le sujet reste le même, l’orateur compétent est capable d’adapter son discours à la réalité de son public. Qu’il s’agisse du contexte, des spécificités caractérisant cet auditoire ou encore son niveau de connaissance du sujet, un bon orateur s’emploie à prendre en compte ces données. Ainsi le public a le sentiment que le message délivré s’adresse uniquement et spécifiquement à lui. Cela crée un climat de confiance et de sympathie tout en suscitant l’intérêt des auditeurs.
Lauréate du prix Nobel de la paix, Malala Yousafzaï a su faire preuve d’adaptabilité lors de ses discours. Selon le public rencontré, que ce soit devant des dirigeants mondiaux ou des étudiants, elle est capable de transmettre son message passionné en faveur de l’éducation de façon adéquate à son public. (cf. article “De timide à grand orateur”)
Faire preuve de créativité
La créativité est un atout essentiel pour l’orateur. Un bon orateur est capable de présenter des concepts familiers sous un angle nouveau. Il sait intégrer des éléments créatifs pour maintenir l’intérêt de l’auditoire. Cette créativité va se manifester dans la façon d’amener les idées ou encore de les illustrer. Que ce soit à travers des histoires, des éléments visuels, physiques ou sensoriels. La créativité de l’orateur lui permet de se démarquer grâce à son originalité, ce qui le mène à marquer les esprits de façon plus impactante.
On peut citer l’auteur et conférencier sur l’éducation, Sir Ken Robinson, qui utilise des exemples créatifs et des anecdotes humoristiques pour présenter ses idées uniques sur la réforme éducative.
https://www.ted.com/talks/sir_ken_robinson_do_schools_kill_creativity?subtitle=fr
Transmettre des émotions
L’orateur captivant est habité par son discours et ce quelle que soit la nature de son message. Il en résulte que sa prestation est pleine d’émotion. Les émotions sont contagieuses. Un orateur capable d’exprimer des émotions authentiques et pertinentes peut créer une connexion émotionnelle avec son public. Cela rend le message plus mémorable et touchant. C’est à travers les émotions qu’il véhicule et transmet qu’il sera capable de toucher ses auditeurs et d’imprimer au mieux la teneur de son discours dans leur esprit.
L’auteure et conférencière sur la vulnérabilité et la honte, Brené Brown, est reconnue pour sa capacité à exprimer des émotions authentiques. Cela lui permet de créer une connexion profonde avec son auditoire.
https://www.ted.com/talks/brene_brown_the_power_of_vulnerability?language=fr
Parler vrai
La force d’un bon orateur réside également dans sa capacité à être authentique en restant pleinement lui-même. Il arrive parfois que certaines personnes se présentent en formation avec pour objectif de savoir s’exprimer comme untel orateur qu’ils admirent. Cela n’a aucun intérêt. Il peut s’avérer instructif d’observer les orateurs que vous admirez pour apprendre et vous inspirer. Mais c’est un non-sens de vouloir s’exprimer comme une autre personne que soi-même. Le but de grandir en tant qu’orateur est de trouver sa propre expressivité, sa touche personnelle. C’est en exprimant sa propre personnalité avec ses failles, ses forces et sa vulnérabilité que l’on parvient à embarquer son auditoire dans son univers. Ce n’est certainement pas en imitant une autre personne distincte de nous. Cela reviendrait à communiquer de façon dépourvue d’humanité et de sincérité.
Parler vrai, c’est parler à son auditoire tel que l’on est, comme si on était dans une conversation favorisant un échange privilégié.
En conclusion
Être un bon orateur n’est pas inné contrairment aux idées reçues. Cela se travaille et se cultive en développant les compétences que nous avons passées en revue. Les qualités de l’orateur vont alors se préciser et s’affiner avec le temps et la pratique.
Que vous soyez un professionnel qui parle en public, un étudiant qui fait une présentation en classe ou simplement quelqu’un qui cherche à améliorer sa communication, l’adoption de ces qualités peut vous aider à devenir un orateur d’exception, capable de captiver et d’influencer votre auditoire.